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De la mort de François Ier en 1547 à l'édit de Nantes en 1599, la France s'enlise dans l'épreuve des guerres de Religion. C'est dans ce pays dévasté, en proie à la misère, au brigandage, à la peste, à la haine, que grandit le jeune Pierre de Siorac, rejeton d'une noble famille périgourdine et huguenote, héros et narrateur du roman. C'est toute une époque qui revit à travers l'histoire des Siorac, avec ses paysans, ses princes, ses hommes d'épée ou d'Eglise, ses truculences et ses cruautés ; sa langue, aussi, savoureuse, colorée, merveilleusement restituée au lecteur d'aujourd'hui.
Epoque où peu à peu va naître une exigence de tolérance et de paix, en écho au cri d'indignation et d'espoir de Michel de l'Hospital : "Ne verra-t-on la Fortune de France relevée ? "
l'Histoire pour les grands
L’histoire démarre à la mort de François 1er et traite principalement des rapports entre catholiques et protestants, à travers l’histoire d’une famille périgourdine. A part la saint Barthélémy, les souvenirs que je pouvais avoir sur cette guerre de religion en France étaient assez…comment dire…lointains !
Il faut bien dire que les temps n’étaient pas des plus sereins, entre guerres, famines et peste. Mieux valait naître homme et de bonne famille. Le sort des femmes n’était pas franchement à envier. Elles étaient souvent réduites à être « une croupe, une crinière et des mamelles » (je cite hein!).
Et on s’attache au héros, jeune fils d’une famille huguenote et plutôt modérée (ou prudente en tout cas). On s’amuse de l’histoire de quelques rois, passés relativement inaperçus si ce n’est leur fin plutôt pittoresque : François III, pris d’un malaise après avoir bu un verre d’eau ( hum, surement pas claire cette eau), Henri II, mort d’une blessure à l’œil d’un coup de lance accidentel. Mais l’Histoire dans l’histoire n’est pas trop…scolaire je dirais.Et puis, cette affaire d’extrémistes religieux m’a semblé bien actuelle, malgré de vieux français dans le texte…