Suite à une plaisanterie mal comprise, un jeune étudiant est exclu de l'université et envoyé dans un bataillon disciplinaire de l'armée. Les années passent avant que Ludvík rencontre à nouveau Helena, la femme de l'ami qui avait organisé sa déchéance. Cette dernière tombe amoureuse de Ludvík au moment même où il échafaude un plan pour se venger ; comment cela va-t'il finir, vous n'avez qu'à lire le livre ! Quand j'ai découvert ce roman je ne savais pas que c'était son premier, je venais de voir le film adapté de L'insoutenable légèreté de l'être, et n'ayant pas trouver
ce dernier, je m'étais rabattu sur La plaisanterie, le hasard fait bien les choses. Ce qui m'a le plus intéressé c'est l'articulation des différents chapitres, il y en a sept et le titre de chacun détermine son narrateur, le dernier étant à pluisieurs voix. Si on voit comment un régime provoque la dévastation d'une vie, on découvre aussi comment les sentiments amoureux peuvent être le moteur d'une illusion tout aussi ravageuse. La note de Kundera sur la réception de son livre en France est très intéressante, il y parle essentiellement du problème de la traduction, la troisième étant celle qui rend justice au texte original, et surtout il est important de souligner qu'il ne considère pas son roman comme étant politique.
Farce et Tragédie
Suite à une plaisanterie mal comprise, un jeune étudiant est exclu de l'université et envoyé dans un bataillon disciplinaire de l'armée. Les années passent avant que Ludvík rencontre à nouveau Helena, la femme de l'ami qui avait organisé sa déchéance. Cette dernière tombe amoureuse de Ludvík au moment même où il échafaude un plan pour se venger ; comment cela va-t'il finir, vous n'avez qu'à lire le livre ! Quand j'ai découvert ce roman je ne savais pas que c'était son premier, je venais de voir le film adapté de L'insoutenable légèreté de l'être, et n'ayant pas trouver ce dernier, je m'étais rabattu sur La plaisanterie, le hasard fait bien les choses. Ce qui m'a le plus intéressé c'est l'articulation des différents chapitres, il y en a sept et le titre de chacun détermine son narrateur, le dernier étant à pluisieurs voix. Si on voit comment un régime provoque la dévastation d'une vie, on découvre aussi comment les sentiments amoureux peuvent être le moteur d'une illusion tout aussi ravageuse. La note de Kundera sur la réception de son livre en France est très intéressante, il y parle essentiellement du problème de la traduction, la troisième étant celle qui rend justice au texte original, et surtout il est important de souligner qu'il ne considère pas son roman comme étant politique.