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À découvrir
Le dernier Kundera est court, même très court.
7 parties ou chapitres pour une très grosse centaine de pages utilisant une grande police et un interligne important.
Étonnant quand on connait l'auteur. Est ce le livre de trop? N'a t il plus rien à dire? ...
Je n'aurai pas la prétention de répondre à cette question. Néanmoins, ce que je peux dire, c'est que j'ai apprécié ce livre. Il est rafraîchissant, atypique et sort vraiment de l'ordinaire. Magnifique écriture complètement décalée, comme souvent avec Kundera.
On a l'impression que cela n'a ni queue ni tête, que c'est désordonné...
un vrai puzzle qui s'assemble et se conclut assez magistralement sur l'explication de la fête de l'insignifiance.
Le clou du spectacle étant l'apparition absurde de Staline et l'histoire des 24 perdrix.
Des références à Kant, des références à Hegel, à la recherche du bien être... bref on ne s'ennuie pas, on avale littéralement le livre (je vous conseille d'ailleurs de le lire d'une traite) et on passe un très bon moment.
Sur la plage ou un soir sur le canapé après le travail, foncez! Ce n'est pas le meilleur de l'auteur mais c'est une très belle conclusion de son oeuvre (de nombreux indices dans le livre le laisse croire). A moins que comme à son habitude, il joue avec nous...;-)
Un Kundera qui n'apporte pas grand chose, 141 pages (moins 13 de couverture) dont 128 de texte, écrit gros, probablement parce que le grand Kundera n'avait pas grand chose à raconter
Milan Kundera avec ce dernier roman est de retour.
Absurde et magnifiquement écrit, il nous replonge
dans l'univers de ses anciens romans et ça fait du bien.
Quelques amis , des vies ordinaires et Staline qui s’immisce avec son histoire improbable de perdrix.
Une matinée de plaisir que vous ne regretterez pas!
Ah! Milan!
La fête de l'insignifiance
Milan Kundera
Le Kundera nouveau est arrivé...et comme la plupart de ses ouvrages, il est tout simplement inénarrable. Des individus se croisent, se connaissent, se posent des questions existentielles qui n'appartiennent qu'à eux... Occasion rêvée pour Kundera de philosopher sur l'âme, l'être, le paraître, les peurs et les délires. Un petit bijou d'intelligence mêlé d'humour et de cynisme, juste ce qu'il faut pour prendre un peu de hauteur vis-à-vis de soi-même.
Elsa, libraire, Confluence.