Un écrivain raconte comment il a vécu une difficile période de sa vie : le cancer de sa femme, et le deal passé entre eux : pendant que l’une luttera pour sa guérison, l’autre terminera son roman. Un objectif, un combat conjoints. Puis, dans une sorte d’hallucination, le récit devient roman avec l’histoire de Nicolas, compositeur, et de Mathilde, sa femme atteinte d’un cancer. Ils vont mener le même combat : « produire de la beauté », c’est-à-dire une symphonie et une guérison, au milieu d’un environnement pas toujours très accueillant devant la maladie et la mort, au
milieu de gens déjà « morts dans la vie » contre ceux qui sont encore « en vie dans la vie ». Roman (c’est écrit sur la couverture) très fort. D’une part parce qu’il traite d’un thème difficile : la maladie et la peur de la mort. D’autre part par le style de l’auteur, qui mêle passages rapides, saccadés, et monologues, méditations, le tout sur plusieurs niveaux, tantôt sombres tantôt lumineux, qui font que l’on passe du noir à la lumière, puis encore du noir, puis la lumière…
D'une beauté rare...
Éric, écrivain, vient d'apprendre le cancer de sa femme Margot.
Nicolas, musicien, vient d'apprendre le cancer de sa femme Mathilde.
L'un et l'autre, trouveront dans l'épreuve les ressorts créatifs, insoupçonnés, insoupçonnables pour mener à bien, transcendés par l'amour et la peur, leur grand-oeuvre : roman pour l'un, symphonie pour l'autre.
Une histoire dans l'autre, fondue. Reinhardt s'y confie sans pudeur, dans une mise en abyme ahurissante, délivrant, d'une sincérité folle, des plaies encore à vif.
Un roman à fleur de peau, à peau de fleur (vous comprendrez...), certainement le plus bouleversant, le plus intime de cette rentrée...