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Que d'autres se targuent des pages qu'ils ont écrites ; moi je suis fier de celles que j'ai lues.
Fidèle à ces vers de Jorge Luis Borges, Nuccio Ordine nous invite à éprouver la même humble fierté en nous donnant à lire (et à relire) quelques-unes des plus belles pages de la littérature.
Après le succès international de L'Utilité de l'inutile (best-seller traduit en dix-huit langues), Ordine poursuit son combat en faveur des classiques, convaincu qu'un bref extrait (brillant et sortant des sentiers battus) peut éveiller la curiosité des lecteurs et les encourager à se plonger dans l'ouvre elle-même.
Classique = ecole de la vie
"On ne lit pas les classiques pour réussir aux examens", ça c'est dit. Au menu, une petite bibliothèque idéale où le commentaire doit rester secondaire mais accompagné le plaisir pris à la lecture du texte. Démarche entreprise par l'auteur après une bonne expérience de terrain et un exercice d'un an dans les pages du corriere de la serra. Des textes aimés et précieux, instruments de connaissance pour le présent des lecteurs comme une école de la vie. Exemple : "L'homme qui n'a pas de musique en lui, / Et que ne touches pas un concert de deux sons, / Est propre aux trahisons, aux stratégies et aux pillages, / Les mouvements de son esprit sont ténébreux comme la nuit / Et ses désirs sombre comme l'Erèbe., méfions nous d'un tel homme..." Étrange echo. Merci à William Shakespeare. Nous aussi nous avons nos textes, nos fondamentaux.