Le seuil de l'ombre.. Littérature, philosophie et peinture chez Giordano Bruno

Par : Nuccio Ordine

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  • Nombre de pages379
  • PrésentationBroché
  • Poids0.6 kg
  • Dimensions15,3 cm × 21,6 cm × 2,8 cm
  • ISBN2-251-42022-3
  • EAN9782251420226
  • Date de parution18/03/2003
  • CollectionL'âne d'or
  • ÉditeurBelles Lettres

Résumé

Du Chandelier (Paris, 1582) aux Fureurshéroïques(Londres, 1585), Giordano Bruno a étroitement noué philosophie, littérature et peinture. La série des sept oeuvres qu'il a rédigées en italien s'ouvre par une comédie dont le protagoniste est un peintre-philosophe ; elle se clôt avec un dialogue où un peintre-philosophe dessine et commente des images. Philosopher et peindre, c'est d'abord partir de l'ombre, pour tenter désespérément d'en franchir le seuil : En témoignent tant le mythe platonicien et néoplatonicien de la Caverne qe le mythe des origines de la peinture, cher à Pline et à Quintilien, à Alberti et à Vasari.
Essentiel à la Renaissance, le thème de l'ombre sert ici de fil conducteur à une analyse claire et rigoureuse - complétée par un riche dossier iconographique - des textes italiens de Bruno. En retraçant leur genèse et leur developpement, Nuccio Ordine fait apparaître la profonde unité qui relie la pièce parisienne aux six dialogues londoniens. Autant d'oeuvres régies par un programme précis et organique : dans le Chandelier, qui joue à cet égard le rôle d'une véritable ouverture, se font déjà entendre les thèmes qu'orchestreront les six mouvement suivants de la "nouvelle philosophie" .
Bruno réécrit, à la lumière de l'infini, les rapports que l'homme entretient avec l'univers, avec la connaissance, avec la société ; et sur le plan littéraire, il montre que l'infinitude de l'univers abolit la hiérarchie des genres et des styles. Comédie et dialogue fusionnent, tandis que le comique se mêle au sérieux et le rire aux larmes. En osant tirer toutes les conséquences de sa cosmologie, en conférant aussi des sens imprévus aux images et aux mythes (tels ceux d'Actéon et de Narcisse), Bruno s'est montré profondément novateur ; ses audaces devaient lui coûter la vie.
Professeur de théorie de la littérature à l'Université de Calabre, Nuccio Ordine a consacré une partie de ses travaux à l'étude de la Renaissance. Son intérêt pour Giordano Bruno s'est précédement traduit par deux essais : Le Mystère de l'âne et une Introduction à l'Expulsion de la bête triomphante. Il a publié aussi Le Rendez-vous des savoirs. Littérature, philosophie et diplomatie à la Renaissance et l'Introduction aux Traités sur la nouvelle Renaissance.
Bonciani, Bargagli, Sansovino.
Du Chandelier (Paris, 1582) aux Fureurshéroïques(Londres, 1585), Giordano Bruno a étroitement noué philosophie, littérature et peinture. La série des sept oeuvres qu'il a rédigées en italien s'ouvre par une comédie dont le protagoniste est un peintre-philosophe ; elle se clôt avec un dialogue où un peintre-philosophe dessine et commente des images. Philosopher et peindre, c'est d'abord partir de l'ombre, pour tenter désespérément d'en franchir le seuil : En témoignent tant le mythe platonicien et néoplatonicien de la Caverne qe le mythe des origines de la peinture, cher à Pline et à Quintilien, à Alberti et à Vasari.
Essentiel à la Renaissance, le thème de l'ombre sert ici de fil conducteur à une analyse claire et rigoureuse - complétée par un riche dossier iconographique - des textes italiens de Bruno. En retraçant leur genèse et leur developpement, Nuccio Ordine fait apparaître la profonde unité qui relie la pièce parisienne aux six dialogues londoniens. Autant d'oeuvres régies par un programme précis et organique : dans le Chandelier, qui joue à cet égard le rôle d'une véritable ouverture, se font déjà entendre les thèmes qu'orchestreront les six mouvement suivants de la "nouvelle philosophie" .
Bruno réécrit, à la lumière de l'infini, les rapports que l'homme entretient avec l'univers, avec la connaissance, avec la société ; et sur le plan littéraire, il montre que l'infinitude de l'univers abolit la hiérarchie des genres et des styles. Comédie et dialogue fusionnent, tandis que le comique se mêle au sérieux et le rire aux larmes. En osant tirer toutes les conséquences de sa cosmologie, en conférant aussi des sens imprévus aux images et aux mythes (tels ceux d'Actéon et de Narcisse), Bruno s'est montré profondément novateur ; ses audaces devaient lui coûter la vie.
Professeur de théorie de la littérature à l'Université de Calabre, Nuccio Ordine a consacré une partie de ses travaux à l'étude de la Renaissance. Son intérêt pour Giordano Bruno s'est précédement traduit par deux essais : Le Mystère de l'âne et une Introduction à l'Expulsion de la bête triomphante. Il a publié aussi Le Rendez-vous des savoirs. Littérature, philosophie et diplomatie à la Renaissance et l'Introduction aux Traités sur la nouvelle Renaissance.
Bonciani, Bargagli, Sansovino.
Nuccio Ordine (né en Italie, à Diamante, en 1958) enseigne la littérature italienne à l'Université de Calabre. Visiting professor dans diverses universités européennes (l'ENS, l'EHESS et l'Université Paris-IV-Sorbonne à Paris ; le Warburg Institute à Londres ; le Max-Planck Institut à Berlin) et américaines (Yale, NYU), il a publié plusieurs ouvrages sur Giordano Bruno et sur la Renaissance, traduits en neuf langues (dont le chinois, le japonais et le russe) : Le mystère de l'une (2005'), Le seuil de l'ombre (2003), Giordano Bruno, Ronsard et la religion (2004), Le rendez-vous des savoirs (20092), Trois couronnes pour un roi (2011). Il a publié récemment Les portraits de Gabriel Garcia Marquez. La répétition et la différence (2012). Avec Yves Hersant, il dirige trois collections d'ouvrages classiques aux éditions Les Belles Lettres.