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La situation apparaît sans issue si les gouvernants qui se succèdent au pouvoir ne redonnent pas à la croissance la priorité et les moyens qu'elle mérite après trente ans d'inefficacité dominés par l'Etat providence, les prélèvements obligatoires, l'endettement public, les dépenses sociales et la redistribution, avec des résultats notables surtout en termes de réduction de la pauvreté et des inégalités, d'ailleurs.
La lutte contre le chômage a visé plus à diminuer la population en âge de travailler et à partager l'emploi qu'à créer des emplois productifs. Les engagements pris par la France depuis le traité de Maastricht, dans un contexte mondialiste très concurrentiel, n'autorisent plus les solutions de facilité, telles que les déficits répétés, le surendettement, l'inflation et la dévaluation. Ils obligent à traiter avec attention la compétitivité et la protection de nos activités.
Il faut cesser de pénaliser l'épargne, de prôner la consommation débridée à crédit, de produits importés, notamment, et arrêter le nivellement par le bas. La France a besoin d'un nouveau modèle économique et social orienté selon ses convictions et sa position vis-à-vis de l'Union européenne, encore incertaines et peu précises, il faut le dire, et qui tienne compte de la réalité que constitue l'internationalisation des entreprises et des groupes.
Cet essai plaide aussi pour les nombreux citoyens des classes moyennes silencieuses qui paient cher les errements de la gouvernante et la politique de nivellement poursuivie, ainsi que pour tous ceux qui peinent et qui rament pour s'en sortir.