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Vivre hors des sentiers battus, goûter le sel de la liberté. C'est cela qui a poussé Jérémy à commencer son tour du monde en auto-stop. Cinq ans et demi et 180 000 kilomètres plus tard, l'odyssée s'est transformée en une véritable aventure humaine, à la découverte de soi-même et surtout des autres. En Tanzanie, Jérémy partage le quotidien d'orphelins du sida. Au Venezuela, il est braqué par la police.
Il fait du camion-stop assis sur des bidons d'acide sulfurique au Pérou. Parfois, le voyage devient plus poétique : faire du bateau sur l'Amazone, voyager sur un train de marchandises aux Etats-Unis, rencontrer sa fiancée indonésienne sur l'île des Dieux, à Bali... En 1980 jours, Jérémy a développé une vision du monde bien différente de celle qu'il avait au moment de son départ de France. Les aventures et les rencontres, loin des clichés occidentaux, ont transformé sa vie à tout jamais.
180 000 kilomètres à la rencontre des autres et de soi.
Pas assez fouillé
Parmi les points positifs, on peut mettre les rencontres qu'a fait Jérémie Marie et les remarques qu'il fait sur la pratique du stop selon les pays, pratique interdite par exemple sur certaines routes américaines. Cependant, mon mari a été frustré par le fait que si l'auteur décrit en détail son périple, il ne s'attarde pas à donner des informations historiques. Il survole ainsi l'histoire des aborigènes d'Australie avec une phrase bateau culpabilisant l'homme blanc. Il aurait été passionnant de développer un peu. D'autre part, il dit que "à partir du moment où un Cubain réussit à fouler le sol des Etats-Unis, le processus de naturalisation est enclenché". J'ai fait quelques recherches et si le processus de naturalisation est en effet facilité pour les Cubains, il y a quand-même quelques conditions à réunir, d'après ce que j'en lis. Ce document est donc parfait pour donner envie de partie avec son sac à dos mais pas pour s'instruire sur la culture des autochtones.