Biographie de Craig Johnson
Craig Johnson a grandi dans une petite ville du Midwest qui, malheureusement pour sa mère, était traversée par une voie ferrée. À l'âge de huit ans, il profite du fait que le train ralentit à chaque passage pour embarquer clandestinement. C'est sa première escapade dans le vaste monde qui s'achève lorsque son père, après avoir parcouru près de six cents kilomètres, vient le récupérer dans une gare de triage où le garnement a été repéré.
Après ses études, c'est chargé d'un sac de surplus de l'armée et d'un pistolet semi-automatique Colt que Craig se rend dans l'Ouest en auto-stop.
Petit-fils de forgeron, il n'a pas de mal à se faire embaucher dans plusieurs ranchs du Montana et du Wyoming, et il fait même quelques incursions dans l'univers du rodéo. Il ne se débrouille pas trop mal aux épreuves de dressage, mais son lancer de lasso est assez minable.
Par la suite, il se balade pas mal à travers les États-Unis?après l'obtention d'un doctorat d'études dramatiques, il devient pêcheur professionnel, chauffeur routier, charpentier ou cow-boy.
Il enseigne également à l'université et fait un temps partie de la police de New York avant de se consacrer pleinement à l'écriture.
Son premier roman, Little Bird (The Cold Dish en VO), paraît en 2005 aux États-Unis. Il met en scène le shérif Walt Longmire et constitue le premier volet d'une saga qui compte à ce jour neuf titres et fait régulièrement partie des listes de best-sellers aux États-Unis.
Le dixième roman de la série y sera publié au printemps 2014.
La série Longmire, adaptation télévisée de l'univers de Craig Johnson, a connu un immense succès aux États-Unis. Elle est diffusée en France sur la chaîne D8.
Craig vit avec sa femme, Judy, au pied des Bighorn Mountains, dans le Wyoming. Son ranch est situé à la confluence des rivières Clear Creek et Piney Creek, à la sortie de Ucross, population 25 habitants.
Il n'y a pas de voie ferrée.
Saint Valentin Glin Glin
Trouver un doigt dans une glacière avec des bières dans une décharge n'est plus vraiment comme trouver une aiguille dans une botte de foin en Amérique. Parce que peut-être que sous le doigt, sous la neige, sous la décharge, il y a mieux, comme sous les mésententes, les histoires de dingues, il y a peut-être aussi plus lourd... Dans les hautes plaines, dans un froid diabolique et des vents infernaux, Walt Longmire, shérif bienveillant et toujours psychologue ne sait plus où donner du chapeau depuis qu'il a du décrocher un grand père d'un parechoc sauvé par le gel qui transforma son voyage en grande glissade et une boite postale qui a stoppé sa route. Greig Johnsson n'a pas son pareil pour dévoiler cet univers souvent rocambolesque ou l'on a le plus souvent son regard sur ses bottes que sur ses pieds et où le chapeau est une extension d'âme pour ce shérif très compréhensible qui soigne sa communauté avec le sourire comme une grande famille. Avec la sauvagerie de l'hiver et la cocasserie humaine et les multiples blessures de son shérif qui le rende drôle et boiteux, c'est la beauté et la sauvagerie de l'hiver comme la décrépitude et la misère des lieux et des corps qu'il dépeint avec brillo. Si le temps qu'un potin amuse la communauté un bon moment, c'est l'humour et le rocambolesque qui apparaît et disparaît sans cesse avant que le noir ne s'impose. Shérif fais moi rire et protège nous du pire...