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Sur les bancs de l'école, Dilette la trop discrète, Gigi le bienheureux et Bouboule le mal-aimé ont lié intimement et pour toujours leurs destins. Des pages de tendresse au plus près des âmes et des cours blessés.
Villers est un village d'à peine cent habitants, dans la Meuse profonde. En 1950, l'instituteur y gère la classe unique, où il " tient " les enfants avec autorité et bienveillance. Parmi ses élèves, il y a Dilette, la petite orpheline qui ne parle, ne rit, ne joue presque plus.
Seule sa grand-mère veille sur elle. Luigi, dit Gigi, petit dernier d'un couple d'origine italienne, est l'enfant heureux d'une famille heureuse. Enfin, Claude, dit Bouboule, arrivé longtemps après trois aînées. Ses parents ne le maltraitent pas, mais il manque de tendresse. Il a conscience de sa singularité, ce qui le rend taciturne et sournois.
C'est à l'école que vont naître dans ce trio des sentiments d'enfants - jalousie, envie, trahison, amour - tenaces et vécus avec une intensité qui échappe souvent aux adultes, et qui vont construire ou déconstruire leur vie...
3/5
Dans Les ombres de l'enfance, l'auteure prend le temps de nous présenter chaque famille, leur histoire, dans quel milieu et quelle condition est né chaque enfant. Au cœur de la Meuse, durant la Seconde Guerre mondiale, la jeune Dilette fait battre le cœur de ses deux chevaliers servants. Mais comme dans chaque trio amoureux, elle n'en choisira qu'un. Les deux garçons se battent pour être le centre d'attention de la jeune fille. Dans le cas de figure présent ici...
Avis complet : http://sariahlit.blogspot.fr/2015/07/les-ombres-de-lenfance.html