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Pour le juif, toute idée de repos implique l'ironie. S'il meurt prématurément, la légende veut que son âme lui survive jusqu'à ce qu'elle ait accompli sa tâche : elle erre, alors. Elle va d'un corps à l'autre. Parfois, elle vient chercher asile dans celui qui fut à l'origine de sa perte. Elle s'incarne en lui. Elle hurle son désespoir par sa bouche, ici - celle du mort, et celle de la possédée. Elle blasphème.
Elle dit l'intolérable - la souffrance sans fin : c'est un dibbouk.