L'infigurable

Par : Yaël Cange
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay estimée à partir du 22 décembre
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.374 kg
  • Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN2-904925-53-8
  • EAN9782904925535
  • Date de parution01/03/1995
  • CollectionDouble hache
  • ÉditeurDumerchez

Résumé

Ces lignes qu'Edmond Jabès adressa à Yaël Cange pourraient suffire à cerner l'extrême singularité d'un style : le poète de L'Infigurable mène une entreprise unique, la mise en oeuvre littérale d'une sorte d'inconnaissable procès de vie. Récit et chant alternés, ce réquisitoire en forme de mélopée s'émaille d'éclaircies et de sombres métaphores. L'auteur manifeste une écriture de l'émotion crue, ou plutôt du désarroi qui en demeure, du saisissement après cession, cela dans une torsion savante de la langue que rythment les halètements et les cris ramenés par le travail poétique à la scansion musicale.
Imprécations, révolte du poing mordu, appel déchiré au monde, un verbe en état légitime d'exploration de la douleur, ne trouve d'autre issue que l'âpre musique d'une voix pour apprivoiser le supplice aux creux des signes, là où l'innocence guette enfin, inexpiable. "A l'ange-répond le couteau", dit-elle. Et ailleurs : "la sève est un jardin". Au comble de l'effroi, le plus beau chant revisite l'inhumaine douleur.
Ces lignes qu'Edmond Jabès adressa à Yaël Cange pourraient suffire à cerner l'extrême singularité d'un style : le poète de L'Infigurable mène une entreprise unique, la mise en oeuvre littérale d'une sorte d'inconnaissable procès de vie. Récit et chant alternés, ce réquisitoire en forme de mélopée s'émaille d'éclaircies et de sombres métaphores. L'auteur manifeste une écriture de l'émotion crue, ou plutôt du désarroi qui en demeure, du saisissement après cession, cela dans une torsion savante de la langue que rythment les halètements et les cris ramenés par le travail poétique à la scansion musicale.
Imprécations, révolte du poing mordu, appel déchiré au monde, un verbe en état légitime d'exploration de la douleur, ne trouve d'autre issue que l'âpre musique d'une voix pour apprivoiser le supplice aux creux des signes, là où l'innocence guette enfin, inexpiable. "A l'ange-répond le couteau", dit-elle. Et ailleurs : "la sève est un jardin". Au comble de l'effroi, le plus beau chant revisite l'inhumaine douleur.
Les marches
Yaël Cange
E-book
6,49 €
La Lettre
Yaël Cange
17,30 €