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Finalement, c'est notre force, grande
force : la langue est active sur le monde. Ceux qui n'ont pas
notre idée de l'humanité, elle les emmerde.
La langue, c'est des mots qui font se prendre les pieds dans le
tapis, elle a des conséquences méchantes. Elle dérange, c'est sa
fonction. Le grand rire de notre tradition littéraire, depuis le
sommet Rabelais, est aussi à cet endroit : parce qu'il est
d'abord celui des mots.
Denis Montebello, agrégé de latin (il n'aimera pas) aurait sans
doute un mot savant précis pour les procédés dont il use dans bien
d'autres de ses tentatives littéraires : le vocabulaire de
l'archéologie pour décrypter les changements de géographie dans
l'expansion des villes et le tissage des autoroutes.
Mais nous, ses amis, on suit depuis des années les rubriques de
gastronomie étymologique qu'il sert chaque trimestre dans un de nos
discrets lieux de rendez-vous, Actualités Poitou-Charentes, et qui
ont été reprises en volume par Le Temps qu'il fait (Lien -> http://www.letempsquilfait.com/Pages/Auteurs/Montebello/montebello.html%C5%93).
C'est donc ici un dictionnaire.
Mais à la Montebello : une
réserve de ces mots à la friction du monde. Voir ci-dessus, en
accès libre, àécrivain, et remonter. Mais il vous faudra le
téléchargement pour nom, niquer, nietzsche, naïveté ou pourperec, phoque, pauvre, parchemin, peler.
Ça s'appelle aussi se faire plaisir. Pour le dérangement,
justement. Ou bien une sorte d'insolence, mais version tendre.
Et particulièrement heureux de prolonger le partage sur
publie.net, et sous ciels d'ouest, après Immobilier Services (Lien -> #9782814500501) et le
très beau récit autobiographique qu'est Calatayud (Lien -> #9782814500945) (on en profite
pour nouvelle mise en page).
FB (Lien -> http://www.tierslivre.net)