Melvin Burgess a prouvé plus d'une fois qu'il était un provocateur de talent. "La dose" en est une nouvelle illustration. Dans ce thriller d'anticipation halluciné (dont l'idée première n'est pas de lui), les chapitres s'enchaînent en un rythme infernal, incitant le lecteur à les dévorer, tant le suspens est insoutenable par moments. Comment vivre dans une société sans avenir, où pauvreté et violence se côtoient, quand on a pourtant la vie devant soi? Comment résister à l'attrait de paradis artificiels, même s'ils sont destructeurs et "définitifs"? La vie vaut-elle la peine d'être
vécue? Peut-on la sacrifier à un idéal? Avec une bonne dose de cynisme, l'auteur brosse les portraits impitoyables d'une belle brochette de personnages paumés, mesquins, idéalistes ou mégalos. Non sans leur ménager, quand même, au terme de ce déchaînement de fureur, une lueur d'espoir.
No future.
Melvin Burgess a prouvé plus d'une fois qu'il était un provocateur de talent. "La dose" en est une nouvelle illustration. Dans ce thriller d'anticipation halluciné (dont l'idée première n'est pas de lui), les chapitres s'enchaînent en un rythme infernal, incitant le lecteur à les dévorer, tant le suspens est insoutenable par moments. Comment vivre dans une société sans avenir, où pauvreté et violence se côtoient, quand on a pourtant la vie devant soi? Comment résister à l'attrait de paradis artificiels, même s'ils sont destructeurs et "définitifs"? La vie vaut-elle la peine d'être vécue? Peut-on la sacrifier à un idéal? Avec une bonne dose de cynisme, l'auteur brosse les portraits impitoyables d'une belle brochette de personnages paumés, mesquins, idéalistes ou mégalos. Non sans leur ménager, quand même, au terme de ce déchaînement de fureur, une lueur d'espoir.