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Dans le Québec rural, en moyenne, la population augmente, le revenu des ménages progresseet le tissuéconomique continue de se diversifier. L'occupation du territoire y est plus homogène que dans le reste du Canada, compte tenu des réseaux plus denses de petites et moyennes collectivités. Toutefois, àl'image de la situation nationale, la province affiche d'importantes disparités régionales, et la viabilitéde certaines localités rurales, surtout si elles sont difficiles d'accès et tributaires des ressources naturelles, est menacée par le déclin démographique etéconomique.
Aussi le Québec a-t-ilélaboréune approche figurant parmi les plus aboutiesàl'échelle de l'OCDE, qui cadre avec le nouveau paradigme rural (NPR). Sans se limiteràdes préoccupations sectorielles, la politique rurale provinciale vise l'autonomisation des collectivités et l'occupation du territoire.
Pour optimiser la rentabilitéde ses investissements en matière de politique rurale, le Québec doit intégrer plus résolument le développement social avec le développementéconomique et entrepreneurial, tout en redoublant d'efforts pour mettre l'échelon supralocal au coeur des stratégies de développement rural et territorial.
Des mesures de stabilisation sont aussiàprévoir dans les zones en retard, moyennant l'accumulation de capital humain et un meilleur accès aux terres dans les territoires essentiellement ruraux. Face aux défis environnementaux, il importe de protéger les aménités naturelles dans les espaces périmétropolitains comme dans les zones reculées.
Dans l'ensemble, le cas du Québec peut constituer un exemple pour les décideurs confrontésàdes problèmes tels que l'éloignement, la dépendance des collectivitésàl'égarddes ressources naturelles et le développement des capacités dans les zones rurales.
Ce cas intéresseraégalement les universitaires et lesétudiants.