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L'Angleterre est rongée par une étrange épidémie : les victimes n'arrivent plus à décoder l'information. Les mots sont indéchiffrables, la musique une suite de bruits hostiles. Les miroirs reflètent des inconnus monstrueux. Sillonnant l'asphalte au jour le jour, quatre paumés tiennent le coup grâce à une mystérieuse poudre qui atténue temporairement les effets de la maladie. Marlene, hantée par la perte de sa fille, prend des notes pour résister à la désagrégation.
Son but : retrouver et réunir les fragments d'un miroir qui pourrait tout à la fois détenir la source du mal comme sa solution. Descendre en Marche est un « road novel », le premier du genre implanté dans le décor britannique, reflet de notre société, dans laquelle l'excès d'information engendre la perte de sens, les peurs et la solitude dans la foule.
critique
Quand vous ouvrez ce livre, vous rentrez dans le cahier intime de Marlène, jeune femme qui a perdu sa fille. C'est un voyage sur la route sans but mais aussi dans sa tête. Ses souvenirs la hantent, elle n'a pas digéré la mort de sa fille alors elle prend une drogue. Son esprit peut alors faire le grand écart entre une réalité trop lourde pour elle et un monde onirique et fantasmé : une réalité irréelle. L'auteur a bien su distiller ce flirt avec le réel tout en pudeur et en poésie. Tous essaient de s'exiler de quelque chose ou de quelqu'un.