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Fluctuat nec mergitur. Au lendemain des attentats de Paris, en novembre 2015, la devise de la capitale a fait le tour du monde, reprenant soudain une nouvelle vie. Qui eût imaginé il y a peu encore qu'une locution latine pourrait fédérer si fortement ? Car on les croyait bien morts - le grec ancien et le latin -, oubliant quelle intimité nous avions avec ces langues. Sans la moindre nostalgie, De la nécessité du grec et du latin rappelle de façon légère et vive cette belle complicité, soulignant combien ces deux langues contribuent depuis toujours à nourrir la vitalité du français, modelant jusqu'à notre façon de penser.
Pourquoi dit-on que le grec et le latin sont des langues « mortes » ? Où est le plaisir à les apprendre ? Est-ce qu'ils sont vraiment importants pour l'orthographe et le sens des mots ? Est-ce que les oublier, c'est oublier nos origines ? Ont-ils un avenir ?
GREC ET LATIN DES RACINES QUI SE FONDENT DANS L'INDIFFERENCE
cet ouvrage particulièrement bien écrit fait le point sur les origines "gréco-latines" avec une érudition que l'on pouvait deviner avec de tels auteurs ! Le latin à la part belle dans cette étude.
Ce que je regrette le plus c'est qu'il n'est pas ou si peu fait de comparaison avec les autres grands pays comme la Grande Bretagne, les USA, l'Allemagne, l'Italie...afin de dégager une impression sur l'enseignement de ces langues anciennes, plus encore sur les métiers qui utilisent ces compétences comme l'Archéologie, la Numismatique...pour cette dernière activité des millions de "$" d'activité. On ne sent pas une réelle défense de ces enseignements, peut être trop basé sur l'environnement hexagonal.