A l'orée du pays fertile - E-book - ePub

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Résumé

Plus célèbre pour ses romans et ses récits de voyages, Jacques Lacarrière a eu toutefois un véritable parcours poétique. Dans cette anthologie qu'il avait lui-même composée de son vivant, il nous livre plus de cinquante ans de voyage dans l'intimité de sa poésie, une poésie nourrie de paysages, de rencontres et de mythes. Inédit, le dernier recueil qui donne son titre à cette anthologie personnelle, offre une vision des étapes provisoires du poème.
Des facssimilés complètent l'ouvrage ainsi qu'une préface éclairante de Jean-Pierre Siméon. Le livre paraîtra à l'occasion de la 13e édition du Printemps des poètes (7 au 21 mars 2011), dont le thème, fort opportun, est « Infinis paysages ».

Caractéristiques

  • Date de parution
    20/12/2012
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-232-12334-4
  • EAN
    9782232123344
  • Format
    ePub
  • Nb. de pages
    116 pages
  • Caractéristiques du format ePub
    • Pages
      116
    • Taille
      2 001 Ko
    • Protection num.
      Digital Watermarking

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À propos de l'auteur

Biographie de Jacques Lacarrière

Écrivain, poète, traducteur et grand voyageur (1925-2005). Né à Limogne en 1925, Jacques Lacarrière passe toute sa jeunesse à Orléans, avant de venir décrocher une licence de lettres classiques à la Sorbonne, à Paris. Parallèlement, il suit des cours de grec moderne et d'hindi à l'École des langues orientales. Son premier voyage en Grèce date de 1947, avec la troupe théâtrale d'étudiants de la Sorbonne venue jouer à Épidaure.
Mais c'est en juillet 1950 qu'il part pour la première fois seul en stop. Il passe plusieurs mois en Crète, puis au mont Athos. Voyageant la plupart du temps à pied, il est vu comme l'un des précurseurs de la mode de la randonnée, ou des premiers « routards ». Passionné par ce pays, il y séjourne de 1952 à 1966 et découvre la culture grecque moderne - le coup d'État des colonels (21 avril 1967) l'empêchera de poursuivre.
Mont Athos, montagne sainte paraît en 1954 chez Seghers. Trois ans plus tard, il publie Découverte du monde antique, une traduction et un choix commenté des voyages d'Hérodote. Parallèlement, il est critique dramatique à la revue Théâtre populaire et fréquente la Maison des lettres à Paris ; il côtoie Albert Camus, Raymond Queneau, Roland Barthes, Antoine Vitez. En 1961 paraissent Les Hommes ivres de Dieu (Arthaud).
Deux années plus tard, il met en scène Ajax de Sophocle. En 1973, Les Gnostiques sont une nouvelle édition de La Cendre et les Étoiles, publiée en 1970. En 1974, Chemin faisant, son récit philosophico-bucolique de son itinéraire des Vosges aux Corbières d'août à décembre 1971 est largement remarqué. « Je ne souhaite rien d'autre, par ce livre, que redonner à mon lecteur le goût des herbes et des chemins, le besoin de musarder dans l'imprévu, de retrouver ses racines dans le grand message des horizons », dit-il.
Cet ouvrage a été réédité près d'une vingtaine de fois. Mais c'est la publication de L'Été grec dans la collection « Terre humaine » en 1976 qui le fait connaître comme écrivain. C'est un immense succès : « Lacarrière invente un genre qui tient de l'essai, du carnet de route, du poème en prose improvisé au rythme de la marche et du récit libéré de tous les codes formels. » peut-on lire dans la presse.
Jacques Lacarrière écrit de nombreux livres sur la Grèce antique et moderne, mais il s'intéresse aussi à la Turquie, à la Syrie, à l'Égypte, à l'Inde. ainsi qu'aux régions de France où il a vécu, le Val de Loire, la Bourgogne. Il partage désormais son temps entre Paris, ses voyages, et le petit village de Sacy, dans l'Yonne, où il s'est installé dans la maison familiale. Au cours des années 1980, il écrit Marie d'Égypte, l'histoire de Marie l'Égyptienne, un premier roman qui mêle, tout en délicatesse et en poésie, histoire et légende.
Viendront ensuite En suivant les dieux (Hachette, 1986), Chemins d'écriture (Plon, 1991), Le Pays sous l'écorce (Le Seuil, 1996), L'Envol d'Icare (Seghers, 1993), Ce bel et nouvel aujourd'hui (Ramsay, 1998), Un jardin pour mémoire (NiL, 1999), La Poussière du monde (Le Seuil, 1998), le Dictionnaire amoureux de la Grèce (Plon, 2001) et son dernier livre Dans la forêt des songes (NiL, 2005). En 1991, il reçoit le Grand prix de l'Académie française pour l'ensemble de son ouvre.
Écrivain voyageur, il est proche, à de nombreux titres, du Suisse Nicolas Bouvier, auteur du remarquable Usage du monde. Il a publié plusieurs traductions du grec ancien, notamment : Pausanias, Promenades dans la Grèce antique (Hachette, 1978), En cheminant avec Hérodote (Hachette, 1998), Orphée, Hymnes et discours sacrés (Imprimerie nationale, 1995), Sophocle, Oedipe roi, Oedipe à Colonne, Antigone (Le Félin, 1994).
Mais il contribue aussi à faire connaître en France, en les traduisant, un grand nombre de poètes et prosateurs grecs contemporains parmi lesquels Vassilikos, Taktsis, Séféris, Elytis, Ritsos, Frangias, Prévélakis. Agnostique déclaré, il séjourne longuement au Mont Athos et écrit plusieurs livres de spiritualité. Jacques Lacarrière est mort en septembre 2005 des suites d'une opération banale du genou, lui qui avait tant marché tout au long de sa vie.
Il était marié à la comédienne Sylvia Lipa. Dans ses dernières volontés, l'écrivain a souhaité être incinéré, et que ses cendres soient dispersées en Grèce. « Traducteur de Sophocle aussi bien que de Georges Seferis, aussi au fait de la démocratie athénienne que des combats contemporains, Jacques Lacarrière met sa connaissance du grec ancien et moderne au service des écrivains en exil (le romancier Vassili Vassilikos, l'auteur de Z) ou emprisonnés, comme le poète Yannis Ritsos.
On ne compte plus le nombre de textes qu'il a fait découvrir aux lecteurs français : un jour les vers savants du surréaliste Desmos, un autre les populaires rebetika qu'on chante dans les tavernes (La Grèce de l'ombre, Christian Pirot, 1999). » (extrait d'un article de Claire Devarrieux, Libération, 19 septembre 2005) « Pour tous, Lacarrière était l'homme de la Grèce, celui qui, tout jeune, au lendemain de la guerre, s'était installé, seul, sur une île face à Patmos, où saint Jean avait composé l'Apocalypse, chez des pêcheurs et des paysans qui n'avaient jamais vu un étranger.
Pour quoi faire ? Pour fuir ? Pour écrire ? Pour méditer sur la fin des temps ? Sur l'origine du monde ? À ceux qui lui posaient la question, il répondait, invariablement : "Pour être là". Ce qui ne l'empêcha pas de méditer et d'écrire, des poèmes d'abord, puis une quarantaine d'ouvrages, récits, essais, poèmes, romans, biographies, traductions, jusqu'au Dictionnaire amoureux de la Grèce qui résume bien la posture de cet homme singulier.
» (extrait d'un article d'Alain Nicolas, L'Humanité, 20 septembre 2005)

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