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Agnès Ledig est une romancière strasbourgeoise née en 1972. Elle a réussi l’exploit de conquérir le cœur des lecteurs français en à peine quelques années. Son premier roman, publié en 2011 « Marie d’en haut »,
lui permet de se faire remarquer ; c’est le début d’un succès ponctué de best-sellers et de traductions dans le monde entier.
La poignante histoire d’Agnès Ledig
Fille d’instituteurs, la jeune Agnès tombe très vite amoureuse des livres. C’est pourtant vers une carrière scientifique qu’elle s’oriente, plus particulièrement en tant que sage-femme. Elle épouse peu après un agriculteur Normand avec qui elle a trois enfants.
C’est, hélas, un drame, la leucémie de son fils de cinq ans, Nathanaël, qui va l’amener sur le chemin de l’écriture. Afin d’informer ses proches quant à l’évolution de l’état de santé de son enfant, Agnès Ledig entreprend la rédaction d’un journal de bord. Elle y inscrit ses peurs, ses joies, ses espoirs… Ce sont les médecins, touchés par la profondeur et la qualité de ces textes, qui l’encouragent vivement à écrire.
C’est en 2005, date tragique de la mort de Nathanaël, qu’Agnès Ledig se lance dans la rédaction d’un premier roman. À la fois entreprise thérapeutique et exercice littéraire, la sage-femme compose durant son temps libre, principalement la nuit. Jugé trop sombre, il ne trouvera pas grâce aux yeux des éditeurs. L’écrivaine ne baisse pas les bras pour autant. L’écriture est pour elle une activité cathartique qui l’aide à aller mieux, à supporter le choc.
En 2010, elle participe au concours littéraire du magazine « Femmes Actuelles ». Son roman « Marie d’en haut » remporte le prix « Coup de cœur des lectrices » en 2011, date à laquelle la Maison d’édition « Nouveaux auteurs » accepte de la publier. C’est un succès, elle vend plus de 15 000 exemplaires de son ouvrage et des propositions d’adaptation cinématographiques lui sont offertes.
Le succès soudain d’Agnès Ledig
Grâce à cette mise en lumière, l’auteure est très vite repérée par la maison d’édition Albin Michel. Elle leur soumet une réécriture de son premier ouvrage, à l’époque jugé trop sombre, qu’ils publient en 2013 sous le titre « Juste avant le bonheur ». À peine trois semaines après sa publication, elle remporte le « Prix de la Maison de la presse ». C’est un succès retentissant qui lui permet de se consacrer pleinement à l’écriture et de quitter, dès 2015, son emploi de sage-femme.
Agnès Ledig est une écrivaine de la vie dans toute son épaisseur et sa complexité : ses horreurs, la tristesse abyssale dans laquelle est parfois plongée l’être humain, mais aussi l’espoir, le rire, et l’amour bien sûr. Ce sont des histoires emplies de tendresse qui parviennent à redonner goût à la vie, à vouloir croire à nouveau au bonheur. Agnès Ledig a un talent pour s’adresser directement aux cœurs, touchant un très large public toujours plus important et fidèle. Ses origines, son premier métier et les drames qu’elle a vécus lui ont certainement conféré une profondeur et une empathie pour l’humain et ses imperfections. Et c’est souvent avec une écriture teintée d’humour qu’elle arrive à toucher, voire à bouleverser ses lecteurs.
La carrière littéraire d’Agnès Ledig
L’écrivaine s’inscrit dans cette lignée d'auteurs qui valorise le bonheur simple, celui qui se cache dans les petites choses. Elle encourage l’optimisme et la positivité dans un univers pourtant sombre et parfois dangereux. La vision d’Agnès Ledig touche plusieurs milliers de lecteurs dans le monde, et elle n’en n’est qu’à ses débuts. Elle publie quatre autres romans à succès chez Albin Michel, dont « Pars avec lui » en 2014, ou « On regrettera plus tard » qui se hissent en haut du classement des ventes de livres.
Elle s’essaye avec brio à la littérature jeunesse avec « Le Petit Arbre qui voulait devenir un nuage », un récit illustré publié en 2017. S’ensuit dans la même collection « Le Cimetière des mots doux », édité en 2019. Ce sont deux ouvrages poignants, emplis de beauté et de poésie, destinés aux enfants.
En 2020, c’est la maison d'édition Flammarion qui publie son dernier roman « Se le dire enfin », son « hymne à la nature et à la sensibilité ». Il promet, lui aussi, de se hisser tout en haut du podium littéraire.