C’est une tempête de sens, de corps aiguisés par la solitude et la faim, d’errances sous le soleil aux allures de main assassine, et de nuits aux tentations électriques. C’est un tourbillon fou aux ressacs nauséeux, aux ambivalences cacophoniques, un tourbillon où la frivolité joue des coudes avec le danger. C’est une fièvre qui ne cesse que pour faire place à d’autres fièvres, corps et âmes animés par la peur et le plaisir de jouir de cette peur.
C’est un vent de folie vagabonde qui serpente de la jungle amazonienne aux favelas, des souvenirs des vies anciennes à l’impossible
réalité d’un pays où le misérable est ignoré, où la drogue dessine la tragédie sur les visages émaciés.
C’est une machine diabolique lancée à plein régime dans les quartiers faits de musique, de feux d’artifices et de flingues dans la poche, c’est l’histoire d’une ville drapée dans sa conscience hallucinée, une ville autant haie qu’admirée. Une ville baignée de pluies tropicales, maquillée de coups de soleil, qui ne semble avoir de salut que dans son éternel présent. Les anges y sont des assassins, les assassins des anges noircis par l’illusion.
Un roman dans le roman, la ville dont la cape est rouge, une quête de la mystification. Qu’est-ce que le réel, qu’est-ce que le monde ?, semble questionner cette langue arrachée de poésie, Asli Erdogan virevolte, éclaire de volupté et d’âpreté les nuits infernales et les jours furieux de Rio de Janeiro, loin des cartes postales touristiques et de la bibeloterie. Ses mots sont un parler abrasif, corruptible, avec dans son cœur toujours les même questions : qui sommes-nous, que recherchons-nous, quelle est notre véritable identité ? Si tout n’est qu’illusion, alors quel est notre rôle ?
Un roman qui, à coups de reins sauvages et de rêves avachis, empreint le cœur du lecteur d’une polyphonique sensualité !
La ville dont la cape est rouge
C’est une tempête de sens, de corps aiguisés par la solitude et la faim, d’errances sous le soleil aux allures de main assassine, et de nuits aux tentations électriques. C’est un tourbillon fou aux ressacs nauséeux, aux ambivalences cacophoniques, un tourbillon où la frivolité joue des coudes avec le danger. C’est une fièvre qui ne cesse que pour faire place à d’autres fièvres, corps et âmes animés par la peur et le plaisir de jouir de cette peur.
C’est un vent de folie vagabonde qui serpente de la jungle amazonienne aux favelas, des souvenirs des vies anciennes à l’impossible réalité d’un pays où le misérable est ignoré, où la drogue dessine la tragédie sur les visages émaciés.
C’est une machine diabolique lancée à plein régime dans les quartiers faits de musique, de feux d’artifices et de flingues dans la poche, c’est l’histoire d’une ville drapée dans sa conscience hallucinée, une ville autant haie qu’admirée. Une ville baignée de pluies tropicales, maquillée de coups de soleil, qui ne semble avoir de salut que dans son éternel présent. Les anges y sont des assassins, les assassins des anges noircis par l’illusion.
Un roman dans le roman, la ville dont la cape est rouge, une quête de la mystification. Qu’est-ce que le réel, qu’est-ce que le monde ?, semble questionner cette langue arrachée de poésie, Asli Erdogan virevolte, éclaire de volupté et d’âpreté les nuits infernales et les jours furieux de Rio de Janeiro, loin des cartes postales touristiques et de la bibeloterie. Ses mots sont un parler abrasif, corruptible, avec dans son cœur toujours les même questions : qui sommes-nous, que recherchons-nous, quelle est notre véritable identité ? Si tout n’est qu’illusion, alors quel est notre rôle ?
Un roman qui, à coups de reins sauvages et de rêves avachis, empreint le cœur du lecteur d’une polyphonique sensualité !