Gaza, Palestine, 1974.
Comme un contrepoint saisissant de contrastes et de vides à combler, d’humanités qui ne demandent qu’à se découvrir, l’épouse est un petit écrin de délicatesse qui chemine dans un concert émaillé d’échos sourds, de murmures de non-dits.
Par la grâce d’une
écriture, intense , précise et poétique,
Gaza s’y dévoile dans ses couleurs et ses textures, ses visages, de ces rencontres qui nous façonnent, comme un jardin intime que l’on cultive par petites touches aussi infimes que précieuses.
On y fuit des solitudes et l’on embrasse, à sa mesure, les remous comme les incompréhensions d’un monde qui s'épaissit, émaillé de toute part.
Portrait de femme magnifique, un très beau texte qui possède l’extrême sensibilité, la finesse des apparences enrobées de légèreté, la force et la justesse des paradoxes qu'ils convoque.