Les trois personnages dans le roman de Taïa, sont dans une quête indéfinissable. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Exilés en France pour échapper aux tabous et aux lois de soumission de leur pays, ils ont trouvé à Paris la liberté. Ce qu’ils croient être la liberté. Le passé les habite, l’avenir leur échappe, leur culture, qu’ils repoussent, les hante.
Ils sont étrangers, étrangers partout. Zahira est rattrapée par la mort de son père, Aziz par ses sœurs et Mojtaba par sa mère. Ils ont voulu se défaire de liens qui les rattachent plus qu’ils ne le pensaient. Des
chaînes qui les empêchent d’atteindre cet ailleurs. Abdellah Taïa, dans ce roman triste, pose de multiples questions. Notamment celle de la place de l’immigré qui enfreint les codes de son pays, celle de l’identité et du bonheur introuvables. Les mots sont crus. Pourquoi faire semblant, tenter d’adoucir une réalité qui ne l’est pas ? AbdallahTaïa n’aime pas les faux-semblants, il le prouve à nouveau.
Taïa brise les tabous
Les trois personnages dans le roman de Taïa, sont dans une quête indéfinissable. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Exilés en France pour échapper aux tabous et aux lois de soumission de leur pays, ils ont trouvé à Paris la liberté. Ce qu’ils croient être la liberté. Le passé les habite, l’avenir leur échappe, leur culture, qu’ils repoussent, les hante.
Ils sont étrangers, étrangers partout. Zahira est rattrapée par la mort de son père, Aziz par ses sœurs et Mojtaba par sa mère. Ils ont voulu se défaire de liens qui les rattachent plus qu’ils ne le pensaient. Des chaînes qui les empêchent d’atteindre cet ailleurs. Abdellah Taïa, dans ce roman triste, pose de multiples questions. Notamment celle de la place de l’immigré qui enfreint les codes de son pays, celle de l’identité et du bonheur introuvables. Les mots sont crus. Pourquoi faire semblant, tenter d’adoucir une réalité qui ne l’est pas ? AbdallahTaïa n’aime pas les faux-semblants, il le prouve à nouveau.