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À découvrir
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Aurélien, jeune professeur de lettres est sous le choc du décès de son grand-père, ancien obstétricien, auquel il était très attaché.
Dans ces moments de douleurs, entouré d'Alice, la compagne de Abuelo (diminutif affectueux qu'il donnait à son grand-père) et de sa jeune soeur Anna, il entreprend de trier la collection de films de ce dernier.
Parmi ces chefs- d'oeuvre, une bobine datant de la seconde guerre mondiale annotée d'un post-it avec le numéro et nom d'une jeune femme attire son attention.
Sa curiosité le pousse à visionner le film et à cet instant tout son univers
s'écroule. Il voit son grand-père posant près d'un SS dans un manoir avec de jeunes femmes blondes, grandes, racées et enceintes.
Sa découverte va le perturber au plus haut point et remettre en question la vénération qu'il lui portait et l'incitera à entrer en contact avec celle à qui le film était destiné : Héloise qui prépare une maîtrise sur les lebensborn.
(maternité installée en France sous l'occupation nazie ayant pour objectif la reproduction de la race arienne). Une plongée dans les secrets du 3ème Reich.
Malgré les menaces, les cambriolages, les agressions, rien n'empêchera Aurélien de lever le voile sur le passé de sa famille.
Parallèlement, le meurtre maquillé en cambriolage d'une vieille femme conduira la police à relier cette affaire avec les mésaventures d'Aurélien et de ses proches.
Une fin surprenante, totalement inattendue et qui démontre que cet auteur a fait preuve de brio dans la mise en place de son intrigue.
Une maîtrise totale du sujet, un travail de recherches conséquent, Valentin Musso sait distiller peu à peu les indices et nous entraîne sciemment vers de fausses pistes afin de préserver le suspens.
Une écriture simple, un vocabulaire étudié. En conclusion, un excellent moment de lecture.
Mon avis
Cloé, jeune trentenaire réussit tout ce qu'elle entreprend.
Ambitieuse, féroce, elle brigue le poste de Présidente dans l'entreprise où elle travaille. Entre Bertrand dont elle est follement amoureuse et sa meilleure amie Carole, sa vie privée se déroule sans heurts.
Alors qu'elle rentre seule d'une soirée, elle est suivie et malmenée par un inconnu qui fuit. Dès lors au fil des jours, la présence de cet inconnu qui rôde autour d'elle la terrifie.
Peu à peu elle perd pied et bascule dans la paranoïa. Ses proches à qui elle se confie doutent de ses capacités
mentales.
Seul Alexandre Gomez, un commissaire de police lui même en proie avec ses propres démons ( sa femme se meurt d'un cancer et il la veille chaque nuit, en attendant sa mort qui est inéluctable) la prend au sérieux.
Son jeune coéquipier, entraîné malgré lui par Alexandre dans une affaire difficile sera blessé et luttera sur son lit d'hôpital pour sa survie.
Le personnage de Cloé est très bien décrit, mis en place, on l'aime autant qu'on la déteste et on ne peut que se demander si elle sortira de cet enfer.
Cette ombre qui plane sur sa vie est machiavélique, perverse. On ressent et on vit le stress de cette jeune femme qui essaie de rester rationnelle.
Un thriller très psychologique sans effusions de sang, violent par les actes. Une écriture rythmée, des chapitres courts.
Un véritable jeu du "chat et de la souris".
Et un final qui est tout simplement à la hauteur de l'intrigue.
retour à Whitechapel
On pensait que tout avait été écrit ou dit sur Jack l'éventreur mais il n'en est rien.
Un auteur, Michel Moatti a étudié durant trois ans sur le sujet et nous livre sous couvert d'un personnage fictif le fruit de ses recherches :
Amélia Pritlowe, infirmière en 1941, apprend par son père dans une lettre posthume qu'elle est la fille de la dernière victime de l'éventreur de Londres, Mary Jane Kelly.
Passé le choc de cette révélation, elle décide d'enquêter et s'inscrit dans le club très fermé de la "Filebox Sociéty", des experts ripperologues convaincus, afin de pouvoir consulter les archives et de reconstituer les derniers jours de sa mère et des autres victimes de Jack.
Le livre se découpe en chapitres qui alternent d'une époque à une autre (1888, époque des meurtres et 1941, année de la découverte de la filiation de Amélia).
Tout au long de son enquête, Mrs Pritlowe nous entraîne dans le whitchapel de l'Epoque Victorienne où la misère, la crasse, la condition des prostituées et les conditions de vie étaient si dures.
Elle découvre dans des articles de presse, dans des témoignages, certains indices non révélés et d'autres totalement loufoques.
Elle apprendra par un témoin encore vivant, qu'elle était présente et couchée à même le sol dans l'appartement du dessus lors de l'assasinat de sa mère et qu'elle aurait pu voir quelque chose au travers des lattes du plancher.
Pour essayer de faire remonter en surface ses souvenirs enfouis, elle aura recours à l'hypnose. On avance avec elle dans un brouillard aussi épais que Celui du Whitechapel de l'époque afin de découvrir le visage du ou des assassins.
Ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler la fin, entrez tout simplement dans la théorie de Michel Moatti.
L'auteur a su habilement distiller le résultat de ses recherches au fil des pages. Un travail de titan face à l'ampleur de ce personnage sans visage qu'était Jack l'éventreur.
Un livre qui m'a passionnée et permis de connaître des faits et des détails dont j'ignorais l'existence.
Petit plus : Avec chaque exemplaire, l'éditeur offre un carnet d'enquête où l'on trouve pêle-mêle, des photos, des annotations de l'auteur.