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Cette fois-ci l'intrigue tourne autour de deux personnages clefs depuis le début de la saga: Tate Seth, le (ex-) maire de Chicago qui a joué un grand rôle dans l'intégration des vampires à la ville, et Mallory Carmichael, la meilleure amie et sorcière de Merit. On découvre du premier qu'il cache bon nombre de secrets, notamment sa véritable nature. Et là, je ne comprend pas pourquoi l'auteur s'est sentie de nous inventer un truc pareil. Ni lui, ni son autre lui ne m'ont plu. Et puis, les multiples rebondissements sont... trop multiples. On n'y croit pas une seconde. Aucune crédibilité
dans ce personnage.
C'est un peu pareil pour Mallory. Comment un jeune femme équilibrée peut changer autant en si peu de temps. L'excuse qui nous est donnée ne m'a absolument pas convaincue. Et quand finalement elle se fait arrêter, madame regrette ses actions et sa seule punition consiste à faire la plonge?? Euh... elle n'est pas sensée avoir saccagé la ville dans l'épisode précédent??
Enfin, à la fin du tome 5, Merit et Ethan se retrouvent chaleureusement. On aurait donc pu naïvement croire que dans ce tome, les deux amoureux allaient enfin former un 'vrai' couple qui s'assume. Dans vos rêves! Comme le dit si bien Lindsay, les deux coquins sont coincés dans une phase de "pré-relation". Ils continuent à se tourner autour s'en jamais franchir le pas d'être "en couple".
Fort heureusement, il faut croire que l'auteur a compris que ça ne pourrait pas durer éternellement. Et par on ne sait trop quel miracle, elle réussit ENFIN à débloquer la situation ... A LA TOUTE DERNIERE PAGE ! (> Du coup, j'ai hâte de lire le tome 7 pour voir comment ça va évoluer)
Je rajouterai également que Jonah (mon p'tit chou!) et Catcher m'ont énormément manqué. Compte tenu de la tournure des évènements, le copain de Mallory aurait logiquement dû être beaucoup plus présent. Pour Jonah, j'aurai plutôt pensé qu'il allait complètement disparaître. Au lieu de quoi, il devient le petit toutou de Merit à rappliquer dès qu'elle l'appelle. Je n'aime pas ça. Je n'aime pas ça du tout...
En revanche, ce que j'aime beaucoup, c'est l'écriture de Chloé Neill. Elle a une façon d'écrire tout à fait plaisante. C'est dynamique, fluide. Il y a un équilibre bien dosé entre dialogue et narration. Bref, un plaisir.
Je préfère me dire que ce tome était un tome de transition, que Chloé Neil en avait juste besoin pour amener les changements qui s'opèrent dans le fonctionnement de la politique vampirique. On oublie l'intrigue ridicule, le méchant qu'à moitié méchant (c'est le cas de le dire), la mythologie à mourir de rire, les rebondissements dans la relation entre Merit et Ethan complètement inutiles et lassants, et on repart du bon pied pour le tome 7 (vous l'aurez compris).
D'avantage roman de fantasy que fantastique, l'Annonce du Phénix remplit tous les codes du genre: un apprentissage de la vie, une quête pour retrouver la liberté perdue, des batailles magistrales. Tout cela est combiné dans ce roman très réussi. C'est une véritable épopée, une quête que nous propose l'auteur.
Le postulat de base est somme toute assez traditionnelle. Une prophétie annonce la naissance de deux enfants dotés d'un pouvoir suffisant pour détruire Maladra, la souveraine maléfique d'Athyzeld. Les enfants vont grandir, guidés par un mentor, jusqu'à être prêt à mener
de grandes batailles et à diriger des troupes.
La force de ce roman vient plutôt du fait qu'il oscille à merveille entre la psychologie des personnages, le travail de leur caractère - ce que j'appellerai de la fantasy féminine - et des batailles tout du long - fantasy masculine. C'est ce mélange qui rend son roman accessible à tout public, là où certains lecteurs préféreraient se tourner vers leur propres préférences, sentiments ou action. Tout type de lecteur peut donc y trouver son compte, du moment qu'il s'est apprécié les univers imaginaires et les épopées fantastiques.
Les relations entre les personnages (notamment entre Aldéric, Elhéa, Siméas et Othaël) apparaissent rapidement dans le roman comme tumultueuses. En effet, la jalousie est légion tout au long du récit. Probablement parce que la quête du pouvoir, l'envie de notoriété ou l'attention d'une femme sont des thèmes bien développés dans l'histoire.
L'auteur utilise un style tout à fait abordable pour les non-initiés à ce genre. On est certes loin de la complexité de la plume de Tolkien, mais le roman se lit au contraire tout seul.
Je ne peux que le recommander chaudement à tout amateur de fantasy. L'auteur a su mêler tous les ingrédients qui font mouche avec succès.
Bon mais trop long
Pour être apprécié, Broken nécessite une concentration et une attention que je n'ai pas forcément su lui accorder. Loin d'être un livre "simple", il est (trop?) massif tant au niveau de la longueur que de la densité du contenu. On est tellement baladé entre rancœurs, dissimulations et mensonges que ça perd en réalisme. Non seulement je n'étais pas vraiment concentrée mais en plus l'auteur s'est un peu trop emballée dans son histoire ce qui fait que j'ai un avis final mitigé.
Néanmoins, j'ai apprécié de rencontrer des personnages échappant aux clichés qui caractérisent le flic véreux, la femme-flic qui se prend pour un mec pour s'imposer, et l'agent super intelligent. C'est vrai qu'on retrouve ces types de personnage incontournables dans le roman policier, mais ils ont un caractère propre à eux-mêmes. Je les ais trouvés intéressants dans le sens où on explore vraiment leur psychologie et leur passé. L'auteur aurait pu raccourcir certains passages de rétrospections intérieures pas toujours utiles à l'enquête mais c'est quand même l'aspect que j'ai préféré.
En bref, j'aurai sûrement adoré ce roman si j'avais été d'avantage concentrée dessus. Il n'empêche que c'est trop long et que je n'ai pas réussi à rentrer dedans alors que tous les éléments été là pour en faire un très bon thriller! Je suis quand même curieuse de lire d'autres romans de cette série qui sont, paraît-il, bien meilleurs.