En cours de chargement...
Le corps de l'enfant est le centre de toutes les attentions : amour et soins des parents, vigilance des médecins, éducation plus ou moins précoce et surveillance des professionnels de l'enfance, observation et études des chercheurs. Le développement du corps érogène, résultat d'un dialogue autour du corps et de ses fonctions, qui prend appui sur les soins corporels, resterait objet de jouissance de l'adulte.
Dès lors, l'enfant réduit à son corps biologique, non soumis à l'interdit du toucher et aux castrations symboliques, se verrait dépossédé de son corps érotique, base de sa subjectivité. Peut-on y voir l'origine de pathologies
(hyperactivité, troubles fonctionnels précoces...) ?
Doit-on les lire comme de nouvelles psychopathologies ou au contraire comme une tentative de réappropriation par l'enfant de son corps, à l'instar des pratiques adolescentes de marquage du corps (piercing, scarifications et autres " jackasses ").
Du côté du handicap comment l'enfant peut-il échapper au destin biologique en construisant son corps érogène ? Enfin l'attitude sociale actuelle face à la pédophilie indique-t-elle une fascination particulière pour le corps de l'enfant ?