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On raconte que c’est Carla Bruni qui a fait découvrir le groupe The Clash à Nicolas Sarkozy. Avant elle, il semblait bien n’écouter que Sardou, Barbelivien ou Johnny. Pourtant, l’ancien président de la République fait partie d’une génération qui a grandi avec le rock, la musique la plus politique qui soit, porteuse de rébellion, de contestation et de revendication. À 16 ans, Robert Hue jouait dans le groupe « Les Rapaces » sous le nom de Willy Balton.
Jean-Paul Huchon est abonné à Rock & Folk et fait des conférences sur Led Zeppelin. Décédé en 2011, le député Patrick Roy brandissait parfois Rock hard magazine dans l’hémicycle et avait fondé un festival de heavy metal dans sa ville de Denain. Et puis on se souvient de Chirac au concert de Madonna…Mais quel rôle joue exactement le rock dans l’imaginaire politique français ? Comment la politique a-t-elle utilisé le rock, sincèrement par moments, par démagogie à d’autres, dans ses meetings, au cours de ses campagnes ? Comment aussi l’a-t-elle inspiré, depuis les skinheads de La Souris Déglinguée jusqu’au rap identitaire ? Rock & politique, une histoire forcément binaire…