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La parenté pose aujourd'hui une question de civilisation ; la psychanalyse s'en pré/occupe d'origine. Naissant sur l'hypothèse qu'aux particularités des figures parentales et de l'histoire générationnelle répondaient pour une part celles
des enfants, la psychanalyse a pourtant reconnu dès Freud la part prise par le sujet dans son malaise. En effet, s'il trouve dans le désir de ceux qui le précédent et l'accueillent les conditions et les limites par rapport auxquelles il va se constituer, le sujet est responsable, quant à lui, de ses réponses, jusque dans les formes les plus symptomatiques.
Il est responsable de son traitement de la castration, donnée toujours incontournable au cœur de la
découverte freudienne du mythe œdipien, lui quelque peu daté. Lacan en a extrait la fonction de nhommer pour rendre compte du nouage entre nom et humanisation, ce dans une temporalité du présent plus que de l'hérité. Comment les nouvelles parentalités - homosexuelles, mono maternelles, plurielles - dégagées par la loi et par la science tant de la différence des sexes que des contraintes
biologiques, accompagnent les choix du sujet dans
"l'humanisation" de son désir ?