Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'occasion ne m'a pas été donnée, à ce jour, de visiter la villa que Robert Mallet-Stevens a construite à Hyères pour le vicomte Charles de Noailles....
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L'occasion ne m'a pas été donnée, à ce jour, de visiter la villa que Robert Mallet-Stevens a construite à Hyères pour le vicomte Charles de Noailles. Comment parler d'un édifice dont on n'a pas d'autre connaissance que livresque ou imagée ? Et comment juger des images que peut proposer de cet édifice un - ou plutôt une - photographe, en l'absence de toute expérience directe des lieux ? Pourtant, je n'aurai pas hésité un instant à accepter la proposition que m'a faite Jacqueline Salmon de préfacer la suite des photographies qu'elle a prises à Hyères, et cela sans même les avoir d'abord examinées. Comme s'il m'avait suffi de celles (les photographies) que je connaissais d'elle, et de ce que je savais de son travail portant sur un certain nombre de lieux et d'architectures choisies, pour me risquer à y aller à mon tour d'un couplet dont je pressentais confusément que le justifierait moins ce qui pourrait passer de ma part pour une quelconque "compétence", que son manque, son défaut délibérément assumé, voire revendiqué. Comme si j'avais su ou deviné, d'emblée, que cette suite, cet ensemble, ce volume d'images, soulèverait une question à laquelle on ne saurait répondre, qu'on n'aura même chance de formuler qu'à s'en tenir et opérer, par priorité, au registre qui serait précisément celui de l'image (ou des images, au pluriel), dans l'oubli provisoire, la mise entre parenthèses méthodique, le suspens calculé du référent. (Hubert Damisch)