Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Victor Hugo n'est jamais allé en Orient. Et pourtant on ne saurait écrire une histoire de l'orientalisme romantique sans réserver une place majeure...
Lire la suite
Victor Hugo n'est jamais allé en Orient. Et pourtant on ne saurait écrire une histoire de l'orientalisme romantique sans réserver une place majeure à l'auteur des Orientales, demeurées longtemps une référence et un modèle pour la littérature, la peinture et la musique orientalistes. Au-delà de ce coup d'éclat poétique, l'œuvre entière de Victor Hugo est hantée par la "question d'Orient", cette question posée à l'Orient, et à l'Occident par l'Orient, occasion d'une réflexion sur le dialogue heurté des peuples et des cultures, sur l'Europe face à son "autre", sur l'intrication intime de l'identité et de l'altérité. Les volumes de cette collection proposent ainsi un voyage, quelque peu vagabond, dans l'Orient de Victor Hugo. La Bible est un texte perçu comme oriental par tout le XIXe siècle. Le poète et essayiste Henri Meschonnic, qui vient de retraduire les Psaumes, montre ici le rapport actif de Hugo à la Bible, tandis que Manako Ôno repère dans Les Misérables un certain nombre de patrons formels et thématiques du Nouveau Testament.