Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Il avait la noblesse d'un grand tombeau solitaire, gardien de légendes mystérieuses. Il n'était qu'une demi-ruine d'Anjou et l'Anjou sait garder...
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" Il avait la noblesse d'un grand tombeau solitaire, gardien de légendes mystérieuses. Il n'était qu'une demi-ruine d'Anjou et l'Anjou sait garder à ses ruines, témoins de son histoire, une grâce qui éloigne toute pensée d'échéance, la pierre blanche, même quand les siècles l'un après l'autre, l'ont effrité lentement, continue à mettre de la joie parmi le paysage où tout est douceur et sourire et où l'hiver n'est vraiment que l'attente calme du renouveau ", écrivait Marcel Batillat en 1931. C'est l'époque pendant laquelle le conseil général de Maine-et-Loire fit l'acquisition du château de Montsoreau grâce à l'action du marquis de Geoffre qui s'était juré de voir ce monument militaire du XVe siècle retrouver sa splendeur originelle. Qu'il serait heureux d'admirer aujourd'hui son château restauré et vivant, animé par une vaillante équipe qui sait présenter ou public ces légendes mystérieuses et la vie d'autrefois. Mais comment séparer la ville de Montsoreau et son château ? Entouré de murailles percées de deux portes qu'on fermait soigneusement le soir, l'ensemble formait un tout qu'il est bien difficile d'imaginer aujourd'hui. Heureusement, un enfant du pays, le chanoine Decron, revint à Montsoreau en 1836, et frappé par les changements de sa ville, rédigea une description de Montsoreau avant le Révolution de 1789. C'est l'objet de ce livre " Une visite ou château de Montsoreau ", texte présenté par J. Hardion, texte vivant et passionné que tout habitant de Montsoreau, voire du département se doit d'avoir dans sa bibliothèque et que le passant d'un jour prendra pour guide. Il a vu démolir les arcades des deux portes vers 1801, une partie des halles et nous dévalons avec lui le coteau avec tous les bambins espiègles et turbulents de cette époque lointaine. Un livre à prendre, à lire et surtout à vivre.