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Dans cette maison où la femme est et n'est qu'une poupée, les hommes sont des pantins, veules et pleutres. Sans doute Nora incarne-t-elle une sorte de moment auroral du féminisme, alors qu'être, c'est sortir, partir. Et Ibsen, grâce à ce chef-d'œuvre, accède au panthéon de la littérature mondiale. Mais si sa poupée se met, sinon à vivre, du moins à le vouloir, au point de bousculer au passage l'alibi de l'instinct maternel, c'est qu'autour d'elle les hommes se meurent.
Ibsen exalte moins Nora qu'il n'accable le mari, l'avocat Helmer, ou Krogstad part qui le chantage arrive.
Une Maison de poupée
Comme dans plusieurs de ces pièces de théâtre, on retrouve dans Une maison de poupée le conflit entre un individu et la société.
La vision féministe n'était certes pas l'intention de l'auteur, mais il faut reconnaître qu'elle occupe une place indéniable et nous parle peut-être particulièrement, la femme-objet, la femme-enfant, la femme poupée...
L'épanouissement personnel, l'autonomie de chacun, les contraintes de la société, de la famille, une critique aussi du monde petit bourgeois, une lecture qui aborde de nombreux thèmes, une agréable plongée dans la Norvège de la fin XIX
http://lecture-spectacle.blogspot.fr/2012/12/une-maison-de-poupee-henrik-ibsen.html