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" "Serons-nous de la fête, Madame ? Oui, qui sait quand la colombe messagère nous apportera l'invitation ? Nous verrons. Jusque-là, je me tiendrai dans ma chambre avec des gants glacés ; jusque-là, je chercherai la retraite et j'écrirai des vers distingués sur le velin. Cela fâchera la vile multitude ; on me traitera sans doute de païen ! mais la foule m'épouvante ; je ne veux pas me laisser éclabousser par la fange ; je veux en habits d'hyménée sans taches attendre que les temps approchent" .
Les temps sont venus. La victoire de son art, qui s'est fait si longtemps désirer, a été complète, et, quand Ibsen est mort, ceux-là mêmes qui avaient été les plus ardents à protester contre son "génie nébuleux" et ses "obscurités" pour eux impénétrables, n'ont pas eu assez d'encens à brûler pour célébrer sa gloire. A ceci, rien d'étonnant ! Les hommes d'avant-garde ne peuvent être suivis que de loin par la masse, mais quand celle-ci arrive en troupeau serré, rien ne prévaut contre l'enthousiasme de son débordement".
Une Maison de poupée
Comme dans plusieurs de ces pièces de théâtre, on retrouve dans Une maison de poupée le conflit entre un individu et la société.
La vision féministe n'était certes pas l'intention de l'auteur, mais il faut reconnaître qu'elle occupe une place indéniable et nous parle peut-être particulièrement, la femme-objet, la femme-enfant, la femme poupée...
L'épanouissement personnel, l'autonomie de chacun, les contraintes de la société, de la famille, une critique aussi du monde petit bourgeois, une lecture qui aborde de nombreux thèmes, une agréable plongée dans la Norvège de la fin XIX
http://lecture-spectacle.blogspot.fr/2012/12/une-maison-de-poupee-henrik-ibsen.html