Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Partis en février 1937 au Japon pour une mission ethnographique de deux ans et demi, Arlette et André Leroi-Gourhan décident de consacrer l'été 1938...
Lire la suite
Partis en février 1937 au Japon pour une mission ethnographique de deux ans et demi, Arlette et André Leroi-Gourhan décident de consacrer l'été 1938 aux Aïnous de l'île du Hokkaïdo, peuplade qui intriguait énormément les anthropologues puisqu'on ne savait qui ils étaient, d'où ils venaient, ni à quelle famille se rattachait leur langue.
Chasseurs-pêcheurs au mode de vie encore primitif qui ignoraient le travail du métal, les Aïnous semblaient appartenir à un type européen à la pilosité très marquée. Leurs longues barbes de prophète et la toison qui les recouvrait avaient déjà frappé La Pérouse au XVIIIe siècle.
En 1938, les Aïnous sont largement métissés, conséquence de la colonisation japonaise, mais certains conservent encore leurs rituels, tel le culte de l'ours, et leurs traditions : les femmes aïnous, aux tatouages impressionnants qui leur dessinent de larges moustaches de guerriers, se livrent aux travaux agricoles tandis que les hommes pêchent le saumon, chassent la baleine et le grand ours brun.
Dans ce Voyage chez les Aïnous, Arlette et André Leroi-Gourhan nous livrent un témoignage inédit ainsi qu'une étude ethnographique exceptionnelle sur un peuple en voie de disparition, maintenant quasiment intégré au mode de vie moderne, à la manière des Indiens d'Amérique du Nord.
Sommaire
LE HOKKAÏDO, ILE SI VERTE EN ETE, SI BLANCHE EN HIVER