Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Au moment ou les troupes russes entrèrent en Tchétchénie, je compris que je ne pouvais rester indifférent. Je voyais clairement que la Russie choisissait...
Lire la suite
" Au moment ou les troupes russes entrèrent en Tchétchénie, je compris que je ne pouvais rester indifférent. Je voyais clairement que la Russie choisissait son avenir et que, par la volonté de ses hommes politiques. elle allait s'embourber dans une histoire qui lui coulerait sans doute sa liberté nouvellement acquise. Il y a une limite à l'arbitraire de n'importe quel pouvoir. Il est évident que la guerre est un état extrême des relations humaines où le fait de tuer ses semblables devient justifiable. mais selon des normes morales et juridiques précises. Des lors que je savais avec une totale certitude que le caractère chaotique et indistinct des massacres et des exactions qu'allait subir la Tchétchénie mettrait un terme à tous les espoirs d'un avenir normal pour la Russie, il m'était impossible de rester les bras croisés et de partir pour le Caucase. " Andrei Babitski.