Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Malgré les doutes qu'inspirait à ses partisans eux-mêmes la capacité du régime à affronter une crise grave, la République a surmonté l'épreuve...
Lire la suite
Malgré les doutes qu'inspirait à ses partisans eux-mêmes la capacité du régime à affronter une crise grave, la République a surmonté l'épreuve inouïe de la Grande Guerre sans modifier ses institutions.
La prédominance du Parlement dans la répartition des pouvoirs, qui s'était instaurée depuis le début des années 1880, paraissait pourtant incompatible avec l'unité de décision et le secret que nécessitait l'état de guerre, tandis que la mobilisation d'une partie de ses membres risquait d'amputer gravement la représentation nationale.
Or si le Parlement s'est ajourné en août 1914, laissant le champ libre au gouvernement d'Union Sacrée que dirigeait Viviani, il est convoqué dès le mois de décembre 1914. À compter de janvier 1915, il siège sans interruption jusqu'à la fin de la législature, en octobre 1919. A-t-il alors été réduit à un rôle de figurant, les décisions se prenant ailleurs, au sein du gouvernement ou du Grand Quartier général ?
L'examen des archives parlementaires révèle que, loin de s'effacer, le Parlement a défendu ses prérogatives et participé à la conduite de la guerre. En utilisant principalement le cadre de ses commissions et la procédure des comités secrets, il a contrôlé et stimulé l'action des gouvernements, qui ne se maintiennent d'ailleurs au pouvoir que le temps qu'il leur accorde sa confiance.
Sommaire
GUERRE ET PARLEMENT : DEBATS PREALABLES ET ENTREE EN GUERRE
Le débat sur le fonctionnement du régime en temps de guerre (1889-1914)
L'effacement du Parlement (août-décembre 1914)
La rentrée des parlementaires (décembre 1914) et le sort des députés-soldats
LA PUISSANCE DES COMMISSIONS PARLEMENTAIRES
Le repli sur les commissions
Stimuler les fabrications de guerre
Etablir le contrôle aux armées
Veiller sur les deniers de l'Etat
LA PERMANENCE DES PROCEDURES HABITUELLES DE LA VIE PARLEMENTAIRE
Le Parlement, entre collaboration et contrôle du gouvernement (1915-1917)