« Le premier train passait à vingt-deux heures. Le transsibérien. La ligne mythique. Deux rails en forme de lignes de fuite qui la conduisaient jusqu’au pacifique. La piste de la liberté qui donnait sur l’océan. »
Tout comme les rails du transsibérien sont deux lignes de fuites, ce court roman est l’histoire de deux fuites qui se rencontrent. Hélène est française, vit une histoire avec un russe, et un jour décide de s’en aller. Aliocha, est incorporé à l’armée, et fait tout pour s’y soustraire.
Une tranche de vie partagée au gré des arrêts, des rives du Lac Baïkal,
des populations qui montent et descendent.
L’invitation au voyage est partout présente, tant dans l’étude des personnages, dans les descriptions des lieux, que dans les phrases qui se déroulent presque à l’infini, comme des wagons dont on ne voit pas arriver le dernier.
Je n’en reste pas pour autant moins partagée quant à mon ressenti de lecture. Si elle en est aisée, et je le reconnais bien volontiers prenante, les choses s’évaporent assez vite malgré tout. Peut-être que le thème aurait peut- être davantage étoffé, travaillé. Sans doute, ce roman, qui est à mon avis plus une nouvelle, aurait gagné en profondeur, et ainsi laissé un sillage un peu plus persistant…
a laisser sur le banc
désolée, ce court roman m'est tombé des mains..;
Dans le train qui l'emporte, Aliocha, jeune mobilisé russe voudrait bien déserter. Seul:pas facile...Il jette donc son dévolu sur Hélène, routarde occidentale pour l'aider- et plus si affinité- Leurs tribulations ferroviaires pourraient nous interesser, mais le style redondant de métaphores m'a plutot fait rigoler et je ne me suis attachée ni aux personnages, ni au récit. Donc, un roman de gare qui se passe dans un train...si vous le trouvez sur votre siège, il vous passera un moment , et vous pourrez l'y laisser .