Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" " J'ai peur, Schopenhauer. "
Ces mots prononcés un matin par la voix tremblante de ma cousine Graciela ont marqué le commencement de la fin. Qu'elle...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
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Résumé
" " J'ai peur, Schopenhauer. "
Ces mots prononcés un matin par la voix tremblante de ma cousine Graciela ont marqué le commencement de la fin. Qu'elle m'appelle si tôt n'avait rien d'extraordinaire. Ce n'était pas la première fois. Elle en avait l'habitude. M'obliger à sortir de mon lit ne la dérangeait pas. J'ai essayé de dire quelque chose. Elle a raccroché. Brutalement, comme si la communication avait été coupée. J'étais parvenu à comprendre : " Je veux te voir. J'ai découvert une chose terrible. " "
À Caracas, en 1954, Graciela, une très belle jeune femme issue de la grande bourgeoisie, mariée à un ministre, mène une existence dorée. Mais avec le narrateur, son cousin surnommé Schopenhauer parce qu'il est professeur de philosophie, nous allons peu à peu découvrir ce qui l'a terrifiée ce matin-là. Sous la dictature de Jiménez, l'assassinat politique, perpétré souvent dans d'atroces conditions, fait partie du quotidien. Et du passé de Graciela, de celui, surtout, de son premier mari mort dans d'étranges circonstances, vont surgir des secrets que personne ne voulait connaître.