En cours de chargement...
Un choc hante les civilisations, non pas entre elles, mais interne à chacune d'elles : entre civilisation de vie et civilisation de mort. A la confrontation de la vague terroriste djihadiste mondialisée, il convient d'interroger une des fautes fatales de la culture moderne après les Lumières : l'incapacité à prendre acte de la potentialité archaïque humaine à la destructivité mortifère. A la contingence historique d'un télescopage entre les enjeux internes à la sphère mahométane et l'affaissement moral de nos régions supposées démocratiques, ce qui vient faire signe, sous le nom générique de djihadisme ou de daeshisme, pourrait bien se présenter comme un nouveau moment contemporain de destructivité qui se pré-positionne, prend ses marques mortifères, en prolongement du siècle passé, "siècle des génocides".
Un pas de plus. Il serait erroné d'y guetter des analogies visibles, mais il ne serait pas vain d'en saisir les homologies profondes. Du moins, il s'agit de ne pas dormir...
Se réveiller et déposer les armes...
pour comprendre et ainsi combattre les écueils majeurs contemporains, de l'apathie complète à la destructivité totale...Rabinovitch nous offre une relecture du "pourquoi la guerre " de Freud à la lumière des événements récents et analyse son constat selon lequel "le progrès a conclu un pacte avec la barbarie". Un outil précieux pour désamorcer cette constante macabre qui fait que "les motifs idéels n'ont servi que de prétextes aux désirs destructifs", pour que le désir ne plie plus devant le Maitre.Un très bon petit livre bouée de « sauvetage » pour ces eaux troubles en lesquelles nous nageons à la recherche sans cesse recommencée de notre humanité . (cf la « Rettung » de Benjamin..)...