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Comme une longue lettre d'amour pour que la mémoire de Marianne Cohn ne s'éteigne jamais, Bruno Doucey s'adresse à elle et revient sur son histoire trop brève. Née en 1922 en Allemagne, Marianne Cohn, jeune fille juive engagée très tôt au sein de la Résistance, sauve de la déportation plusieurs centaines d'enfants en les faisant passer clandestinement en Suisse. Un poème de Marianne, retrouvé dans la poche de l'un d'entre eux, constitue son seul témoignage des atrocités perpétrées par les nazis, des souffrances endurées pour ne pas trahir.
Je trahirai demain dit-elle, dans cette ode à la liberté. Marianne sera assassinée par ses tortionnaires le 8 juillet 1944, en Haute-Savoie, à quelques jours de la Libération.
Un très bel hommage à Marianne Cohn
C'est à travers un Je lyrique et plein d'admiration que Bruno Doucey nous rappelle à la mémoire de cette jeune résistante juive, Marianne Cohn, assassinée à vingt-deux ans pour avoir sauvé la vie d'une centaine d'enfants en les faisant traverser clandestinement la frontière vers la Suisse.
Ce roman est un très bel hommage à cette jeune femme qui a agi au nom de la liberté avec courage et ténacité là même où nous vivons, à Annemasse.
Elle laissa, comme unique témoignage des atrocités nazies, un poème bouleversant, "Je trahirai demain", qu'elle cacha dans la poche d'un enfant rescapé.
"Je trahirai demain, pas aujourd'hui.
Aujourd'hui, arrachez-moi les ongles,
Je ne trahirai pas."