Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Sans en faire de quelque façon son thème ni un de ses messages, la musique techno, dans son bruyant silence, semble laisser entendre que les figures...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Sans en faire de quelque façon son thème ni un de ses messages, la musique techno, dans son bruyant silence, semble laisser entendre que les figures socio-historiques du Sens ne font plus sens, et ne peuvent plus en conséquence fragmenter le monde selon une partition ethnique et politique qui l'avait jusque là distribué en identités séparées ou opposées.
Cette musique serait alors celle du commun du monde, musique éminemment cosmopolitique...
Comme on peut s'en rendre compte dans les raves - mais aussi dans de nombreuses pratiques artistiques contemporaines -, l'art et le politique ne sont plus séparés comme s'ils définissaient des champs opératoires hétérogènes, mais sont en quelque sorte soudés l'un à l'autre dans des agencements collectifs souples et éphémères se formant autour de sensations communes.
Qu'il y ait toutefois une telle convergence de l'art (les arts et les techniques) et du politique, ne signifie pas pour autant que nous sommes renvoyés à une esthétisation du politique (la communauté comme œuvre d'art), ni même à une politisation de l'art (l'art social ou l'art critique). Cela nous indique peut-être seulement qu'il nous reste à mettre en oeuvre un art qui ne soit plus seulement représentation de l'Idéal, une technique qui ne soit plus finalisée exclusivement par les impératifs économiques, et un espace politique qui ne repose plus sur une quelconque vérité.
Tout un programme qui renvoie, au fond, à la possibilité d'inventer singulièrement et collectivement une existence qui ne serait plus détournée de sa " finitude " et de son libre déploiement dans l'horizon d'une mondialité métissée et a-territoriale. Cela pourrait bien être pour notre temps, pour " nous " qui le partageons - n'en déplaise aux défenseurs de la pureté et de l'Idéal - à la fois notre tâche et notre destin.
La musique et la scène techno comme tentatives de dépassement des limites socio-culturelles imposées par l'espace social (essai de Michel Gaillot ; entretiens avec Michel Maffesoli et Jean-Luc Nancy).