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Les questions de santé au travail posent de manière aiguë la question de la mobilisation des savoirs des collectifs de travail. Quel que soit le problème que l’on cherche à résoudre, et quelle que soit la période de l’histoire que l’on interroge, l’on ne peut qu’être frappé par le retard souvent tragique entre ce que les connaissances techniques et scientifiques permettraient de faire et l’état réel de la prévention dans les entreprises.
Les pratiques de santé au travail peuvent être dès lors appréhendées comme l’enjeu d’un partage des savoirs dans des conditions qui remettent en cause l’habituelle division du travail entre des concepteurs et des exécutants. A ce titre, la formation revêt une importance essentielle. Elle est une activité bidirectionnelle où les rôles de "formateurs" et de "formés" sont loin d’être immuables et réservent bien souvent des surprises.
Les éducateurs ont probablement autant à apprendre que les travailleurs qui sont formés. La formation devient aussi un outil de validation des connaissances et un exercice de démocratie qui renverse les représentations habituelles du travail. L’intérêt de ce recueil est de parcourir une période passionnante qui s’ouvre au cours du dernier tiers du XXe siècle mais dont les premiers ferments apparaissent aux lendemains de la deuxième guerre mondiale.
Les contributions montrent la richesse de ces expériences que ce soit en France, en Italie, en Belgique, au Québec ou en Amérique latine. Elles illustrent le potentiel d’une alliance entre les organisations syndicales et des équipes de recherche.
à réserver aux professionnels de l'ergonomie
Secrétaire de CHSCT, ce thème m’intéresse.
Ce livre retrace l'histoire des actions-formations dans le domaine de l'amélioration des conditions de travail. Les acteurs sont les équipes de recherche en ergonomie, les syndicats et les travailleurs.
Le livre est organisé par thèmes et par pays 'France, Canada, Italie, Amérique latine,...) et chaque action est retracée par un auteur différent, convié à un colloque en 2001. De ce fait, il comporte beaucoup de redondances (généralités redites dans chaque introduction).
Beaucoup d'actions sont assez anciennes et intéresseront plus des sociologues ou des historiens de l'ergonomie.
C'est un pavé écrit petit et je ne suis pas allé au bout.
Bref, il n'est pas assez pratique pour l'usage concret que je voulais en faire.