Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Prêtre, journaliste et militant des droits de l'homme, André Sibomana est mort le 9 mars 1998 à Gitarama, au Rwanda, des suites d'une hyperallergie....
Lire la suite
Prêtre, journaliste et militant des droits de l'homme, André Sibomana est mort le 9 mars 1998 à Gitarama, au Rwanda, des suites d'une hyperallergie. La maladie qui l'a frappé, dite "syndrome de Lyell", est une maladie tropicale rare et souvent mortelle.
Souvent, mais pas toujours. André Sibomana connaissait bien cette maladie. Il l'avait déjà affrontée en 1976. Contre toute attente, il avait survécu. Aurait-il échappé une deuxième fois à la mort s'il avait eu accès aux soins hospitaliers nécessaires pour juguler cette nouvelle et violente attaque ? Statistiquement, c'est peu probable. Médicalement c'est possible. De toute façon, il n'a pas eu accès à ces soins. Pourquoi ?
Pourquoi a-t-il été privé de passeport par les autorités de son pays ? Pourquoi s'est-il lui-même longtemps opposé à une évacuation sanitaire ? Pourquoi a-t-il fait l'objet d'un harcèlement physique et psychologique permanent, écrasant, qui l'a épuisé au point de lui retirer toute chance face à la maladie ?
Le but de cette enquête est moins de désigner des coupables - au nom de quoi, de qui ? - que de couper court aux rumeurs et d'accomplir le dernier service qu'André Sibomana ait demandé à ses amis: "si [cette maladie] m'emporte, qu'il en soit demandé compte entre autres à ceux qui m'ont refusé mes droits fondamentaux."