Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce serait pour dire que nos émotions devant ou à la lecture d'une œuvre d'art, tiennent à beaucoup de choses loin de la compréhension. Ce serait...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Ce serait pour dire que nos émotions devant ou à la lecture d'une œuvre d'art, tiennent à beaucoup de choses loin de la compréhension. Ce serait pour dire aussi que le critique doit, s'il veut faire ouvre véritable de critique, se méfier avant tout de lui-même. "
Etrange testament d'un Homme condamné à l'exil par l'aveuglement critique, mais qui savait l'importance dé son œuvre, Racontars de rapin a été écrit par Paul Gauguin aux Marquises, à la toute fin de sa vie, dans un style volontiers barbare. Méconnu, ce texte de " contre-critique " a longtemps été négligé par les institutions et la critique. C'était prévisible : " Peut-être M. Brunetière lira ceci. Il sourira, dédaigneux et dira : " Que M. Gauguin aille d'abord à l'École Normale et nous discuterons ensuite. " - Aura-t-il raison ? "
Privilégiant l'émotion et l'instinct plutôt que les idées et la culture, Racontars de rapin véhicule sous son apparent désordre quelques enjeux majeurs de la critique contemporaine, littéraire aussi bien qu'artistique. Un siècle après la mort de Gauguin, le 8 mai 1903, est-on enfin capable de l'entendre ? Ce serait pour dire qu'il y a urgence.
B.L.