Jeanette écrit à la façon des petits papiers qu'il reste des livres que sa mère adoptive a fait brûler. Croyante convaincue, il ne devait y avoir dans sa maison que la Bible. Alors quand Jeanette introduit de la littérature anglaise, sa mère, Mrs W, décide de les brûler. Il n'en restera que des bouts de récits divers.
L'auteure écrit comme ceci, c'est à dire qu'il ne faut pas attendre une narration rectiligne. Elle élipse, revient sur un épisode, coupe ses paragraphes pour ne pas avoir à les finir.
Au départ, le récit tourne un peu en rond autour de son précédent roman
(que je n'ai pas lu) "Les oranges ne sont pas les seuls fruits" qui a connu un immense succès en Angleterre. Puis l'auteure arrive à prendre le large, et le livre reprend souffle. Ouf....
Je ne suis malgré tout pas convaincue par ce roman. A cause essentiellement de sa forme.
L'image que je retiendrai :
Celle d'une petite fille obligée de dormir sur le pas de la porte, la nuit.
Déroutée
J'étais plutôt séduite par le synopsis et très vite j'ai ressenti un malaise en lisant ce récit. L'histoire de Jeannette est dure, enfant mal traitée, pas aimée dans une famille dont la mère adoptive frise la folie. Est-ce la façon dont l'auteur raconte son enfance ? mais j'ai eu de réelles difficultés à accrocher et à compatir.
J'ai hésité à arrêter la lecture en cours de route mais c'est une chose que je n'aime pas : un sentiment d'inachevé. J'ai donc terminé le livre. J'ai persévéré et trouvé enfin dans les 40 dernières pages quelques notes d'espoir et d'amour.
Malgré tout il me reste un goût amer que je ne peux expliquer.