Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Sylvain Maréchal est l'auteur du Dictionnaire des athées, précédemment publié par Coda. Après D'Holbach, Jean Meslier et Voltaire (qui entre autres...
Lire la suite
Sylvain Maréchal est l'auteur du Dictionnaire des athées, précédemment publié par Coda. Après D'Holbach, Jean Meslier et Voltaire (qui entre autres a écrit une Bible enfin expliquée), et dans la mouvance initiée par des penseurs anglais comme John Toland, Sylvain Maréchal procède, de la Genèse à L'Apocalypse de saint jean, à l'examen critique de La Bible, mettant en évidence les absurdités, les anachronismes, les incohérences du texte. Il se révèle ainsi l'un des penseurs des Lumières pour qui les valeurs essentielles de toute vie sociale doivent procéder de la raison humaine. L'adresse inaugurale aux " Ministres de tous les cultes " expose clairement son point de vue : " Ce Traité pour et contre la Bible ne vous apprendra rien de nouveau ; plus que personne, vous savez le fort et le faible de vos livres, et le défaut de la cuirasse de vos dieux. Permettez à d'autres que vous de porter un oeil impartial au fond du sanctuaire où depuis assez longtemps l'imposture jouit du droit d'asile. Souffrez donc.... ou plutôt, rougissez enfin du rôle que vous vous transmettez de main en main depuis quatre mille ans. Sorti de sa première enfance, le genre humain est d'âge à passer du régime des nourrices à celui de la raison. Ce Traité pour et contre la Bible est mis sous la sauvegarde de la liberté de penser. La liberté de penser et d'écrire ce qu'on pense est chose sainte. " Cet examen critique de La Bible écrit en 1801 se conclut tout aussi clairement par une phrase qui reste partout d'actualité : " Eclairer les hommes vaut mieux que de les tuer pour les rendre meilleurs. "