Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En 1781, Hölderlin a seize ans, il se remémore des jeux d'enfant sur les bords du Neckar. Il joue, brusquement il lève les yeux et aperçoit le fleuve...
Lire la suite
En 1781, Hölderlin a seize ans, il se remémore des jeux d'enfant sur les bords du Neckar. Il joue, brusquement il lève les yeux et aperçoit le fleuve : " Un sentiment sacré frémit dans tout mon coeur [...] je murmurai : il faut prier ! " Tout au long de sa vie, Hölderlin aura longé, traversé et contemplé les grands fleuves : le Rhin d'abord, puis le Main, la Garonne et le Neckar enfin, transporté par leur beauté et leur noblesse. Ils lui ont inspiré parmi ses plus beaux vers, quelques-unes des plus grandes œuvres de la maturité leur sont consacrées, et on ne petit qu'être frappé de voir combien la figure du fleuve - fleuve réel et fleuve rêvé - irrigue l'ensemble de la poésie Hölderlinienne. Véritable source d'énergie créatrice, elle en croise tous les grands thèmes, tour à tour emprunte de douceur et de violence, d'ordre et de chaos, d'amour de l'Allemagne et de nostalgie de la Grèce, de profonde humanité et de majesté divine. Nicolas Waquet a choisi de rassembler les poèmes fluviaux du grand poète allemand en un même recueil, et il en propose une nouvelle traduction soucieuse de faire entendre le chant Hölderlinien.