Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Au-delà de précédentes analyses sur la santé, la maladie et l'esthétique médicale nietzschéenne, peut-on penser avec Nietzsche une philosophie...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Au-delà de précédentes analyses sur la santé, la maladie et l'esthétique médicale nietzschéenne, peut-on penser avec Nietzsche une philosophie médicale de la connaissance, puis de la nature ?
Ces concepts ne concernent-ils que ce philosophe ? De la prise en charge médicale de la naissance comme de la mort à la gestion de l'humain qui n'a de cesse d'emprunter au vocabulaire de la santé (fracture, sclérose, déchirure ou même cancer du tissu social), de l'espoir de résurrection des âmes par la régénération des corps à celui suscité par la recherche, des souffrances de l'Histoire à la prise en charge de la médecine par l'éthique, la vie ne s'offre-t-elle pas à une description médicale généralisée ? L'inflation métaphorique du sanitaire dont nous sommes les contemporains ne transforme-t-elle pas " la terre " en cet immense " lieu de guérison " jadis souhaité par Zarathoustra ? La théorie nietzschéenne de la connaissance est un théâtre privilégié pour une telle philosophie médicale. La " vérité " comme mensonge peut aussi bien favoriser la santé d'équilibre que manifester une santé dynamique. Plus radicalement, elle peut empoisonner la vie du " connaissant ", lequel en guérissant peut devenir surhumain. La nature est aussi le lieu d'une telle dialectique où se rencontrent le dynamisme de " la volonté de puissance " et le poison de " l'éternel retour ", lequel stimule la figure extrahumaine du " surhomme ".
Laurent Cherlonneix, agrégé et docteur en philosophie, est pensionnaire de la Fondation Thiers. Il étudie actuellement la biologie à la Freie Universität de Berlin.