Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Visage, silhouette, souvenir, mouvement : le portrait échappe aux définitions ; masquant ce qu'il figure, tout en démasquant la scène de la figure,...
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Visage, silhouette, souvenir, mouvement : le portrait échappe aux définitions ; masquant ce qu'il figure, tout en démasquant la scène de la figure, il se construit non comme genre, mais comme lieu de conflits, d'autant plus étonnant qu'il n'a cessé de s'étendre - dans le monde atlantique - du dieu fait homme aux riches et aux puissants, puis à quiconque désire son image.
Le portraitiste est aux prises avec les attentes d'un modèle et avec les règles d'un système représentatif socialement codifié, en même temps il se trouve engagé dans un rapport physique avec la personne qui l'a sollicité et lui fait face. Le portrait se donne ainsi comme lieu d'investissements psychiques et sociaux et l'art du portrait devra croiser les normes propres à une époque, qu'il ne peut ignorer, et le déni des conventions où l'excès prend libre cours.
Passant de Picasso aux photographes contemporains, de Matisse à Velazquez ou Van Dyck comme de Rembrandt à Picasso, l'essai s'attache à cerner la mise en cause de la représentation à travers des œuvres qui, pourtant, ont à donner la trace de figures humaines. Persona, ou l'énigme du portrait lorsqu'il s'expose en peinture.