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En République Démocratique du Congo comme dans d'autres
pays en voie de développement, le sous-développement et la
pauvreté sont un mal absolu contre lequel luttent les pouvoirs
publics avec des fortunes diverses. Pour vaincre ce mal, la
création des richesses s'impose. Et pour créer les richesses, la
mobilisation des facteurs de production (capital, technologie,
travail) est vitale. Or, cette mobilisation est en perdition en
RDC, à cause d'une rationalité douteuse de l'action publique,
l'attrait à l'enrichissement sans cause, la fragmentation des
politiques publiques, la lourdeur des procédures ou formalités
administratives, l'impunité, etc.
Dès lors, l'Etat congolais est
moins attractif pour drainer des capitaux productifs dont les
multinationales sont pourvoyeuses. Pour briser ce cercle
vicieux, un partenariat secteur public/secteur privé s'impose
comme variable dépendante d'une intelligence sociale et d'une
action publique rénovées (inculturation du développement). Et
ce, à condition de faire émerger en RDC un Etat de droit, à la
fois Etat stratège, Etat intelligent et Etat manager, pour lequel
le partenariat public/privé est un outil au service de création et
de redistribution des richesses, au mieux des intérêts de toutes
les parties prenantes.