Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les sociétés africaines ont souvent été décrites comme des sociétés traditionnelles, constituées d'ethnies figées dans leurs traditions et dans...
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Les sociétés africaines ont souvent été décrites comme des sociétés traditionnelles, constituées d'ethnies figées dans leurs traditions et dans des contours géographiques imposés. Riches, plurielles, complexes, ces sociétés sont pourtant bien éloignées de la fixité. Autrefois en constante évolution, elles le sont encore aujourd'hui, affrontant la modernité avec leurs propres valeurs, leur propre culture. A cet égard, le Mali constitue un pays exemplaire, riche d'une longue histoire : la ville antique de Djenné-Djenno était en plein essor pendant l'âge du bronze européen. Alors que l'émigration, l'exil mais aussi la démocratisation et le tourisme ont entraîné une mise en question de la société malienne, sa culture s'exporte dans le monde à travers ses créateurs, musiciens comme Salif Keita ou écrivains comme Amadou Hampâté Bâ. Nation musulmane où l'animisme a conservé toute sa place, mosaïque cohérente de peuples malgré ses vingt-trois langues, Etat parmi les plus pauvres du monde et pourtant troisième producteur d'or en Afrique, le Mali est le pays du paradoxe. Parce qu'elle n'est pas donnée une fois pour toutes, parce qu'elle est la combinaison de strates successives, la culture malienne nous entraîne dans la découverte stimulante d'une certaine manière " d'être au monde ". C'est ce mouvement que Mali kow se propose de restituer à travers un dialogue entre un ethnologue, partisan d'une définition des cultures comme des ensembles en mouvement, Jean-Paul Colleyn, et un écrivain malien de la diaspora, Manthia Diawara ; échange illustré par les photographies de Catherine de Clippel sur lequel viennent résonner différents témoignages de Maliens.